Des centaines de médecins résidents se sont réunis, hier, devant le portail du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique à Alger, suite à l'appel lancé durant les jours passés par le Collectif autonome des médecins résidents algériens (CAMRA). Venus de nombreuses wilayas, notamment de BlidaTizi Ouzou et Zéralda, pour se faire entendre et revendiquer une «bonne qualité de formation», les résidents ont appelé à débloquer la situation pédagogique actuelle. Pour la deuxième fois, les résidents ont tenu le pari en venant nombreux au sit-in national tenu devant la tutelle. Des centaines de médecins résidents se sont réunis, hier, devant le portail du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique à Alger, suite à l'appel lancé durant les jours passés par le Collectif autonome des médecins résidents algériens (CAMRA). Venus de nombreuses wilayas, notamment de BlidaTizi Ouzou et Zéralda, pour se faire entendre et revendiquer une «bonne qualité de formation», les résidents ont appelé à débloquer la situation pédagogique actuelle. Pour la deuxième fois, les résidents ont tenu le pari en venant nombreux au sit-in national tenu devant la tutelle. En blouse blanche et banderoles à la main où on pouvait lire «résidents en grève», «tous unis, tous meilleurs», «le statut, on l'aura» rien ne semblait pouvoir les arrêtés. Ce mouvement de protestation initié par CAMRA vise à la satisfaction des revendications, du moins le volet pédagogique de leurs demandes. «Nous sommes venus pour faire connaître nos demandes à la tutelle, dans l'espoir que cette situation puisse être désamorcée» avant d'ajouter : «Nous avons aussi envoyé une copie à la présidence, normalement, elle leur est parvenue», explique Bachir, un résident en deuxième année au CHU de Mustapha Pacha. D'ailleurs, les grévistes se sont dits prêts à assumer une année blanche «tant que nos revendications ne seront pas satisfaites», dira Youcef, un résident en deuxième année à l'hôpital de Bab El-Oued. La plateforme des revendications porte essentiellement sur la question de l'amélioration des primes, allocations d'études et de recherche à l'instar des autres étudiants en post-graduation. Définir la place du résident dans les équipes de recherche. Introduire une prime de documentation. Que l'accès à l'outil Internet et téléenseignement soit généralisé. Disposer d'un temps universitaire et favoriser les échanges interuniversitaires. Les grévistes demandent à ce que la durée des spécialités et les programmes de résidanat soient fixés. Quant à la question des examens intercalaires, les futurs médecins se disent inquiets, sachant que le médecin résident algérien n'a pas le droit à un corrigé type, ni barème, ni droit de revoir les copies d'examens, chose considérée comme injuste par les résidents et les étudiants en médecine en général. Aussi, ils ont demandé le départ du doyen de la faculté de médecine d'Alger, en raison, des propos «indignes» qu'il aurait tenus lors de la clôture de la conférence nationale des doyens le 26 avril dernier. Il faut noter que ce mouvement sera suivi par un autre rassemblement. Les grévistes tiendront pour la troisième fois consécutive en un mois et demi de grève, un sit-in prévu aujourd'hui devant la Présidence à El Mouradia. Les résidents reviennent à la charge avec l'organisation de nombreux rassemblements prévus cette semaine. Cette fois, à côté des revendications portant sur les conditions socioprofessionnelles et pédagogiques, ils dénoncent les propos «indignes» du doyen de la faculté de médecine d'Alger. Les médecins résidents tiendront un sit-in national, aujourd'hui, au niveau du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, qui sera suivi demain d'un autre rassemblement, cette fois au niveau de la présidence à El Mouradia. Ce deuxième mouvement de protestation, vise à débloquer la situation pédagogique actuelle et condamner les propos tenus par le doyen de la faculté de médecine d'Alger, c'est ce qu'on a appris d'un communiqué publié par le Collectif autonome des médecins résidents algériens (CAMRA) sur le réseau social Facebook. «Nous serons nombreux à ce rendez-vous, à travers lequel nous voulons que la tutelle prenne en considération nos préoccupations et mette fin aux conditions inadmissibles dans lesquelles on exerce», affirme Bachir, médecin résident au niveau du CHU de Mustapha-Pacha à Alger. Les résidents à travers ce deuxième rassemblement, veulent débloquer la situation pédagogique et satisfaire leurs revendications. Ces dernières se portent essentiellement sur l'abrogation du service civil, la révision des conditions du service militaire pour les médecins et amélioreation des conditions socioprofessionnelles et pédagogiques pour ce corps. Karima Hasnaoui