Le personnel appartenant aux corps communs de l��ducation a poursuivi hier son mouvement de gr�ve. Secr�taires, personnels de cantine, ouvriers se sont rassembl�s devant les Directions de l��ducation des diff�rentes wilayas. Nawal Im�s - Alger (Le Soir) Pas de reprise avant demain pour les corps communs de l��ducation. Sous l��gide du SNTE et du Syndicat national des corps communs et ouvriers professionnels de l��ducation nationale (SNCCOPEN), ils ont poursuivi leur gr�ve, organisant des rassemblements au niveau des Directions de l��ducation. Ils r�clament leur int�gration dans le secteur de l��ducation. Une revendication � laquelle la tutelle n�a toujours pas acc�d�. Hier, aucune r�ponse concr�te n�avait �t� donn�e aux repr�sentants de ces corps qui d�noncent leur mise � l��cart et la marginalisation dont ils ont �t� victimes apr�s la prise en charge des revendications des autres corps de la famille de l��ducation. Les syndicats r�clament la r�vision de la classification cat�gorielle et de la promotion interne de l�ensemble des corps, sp�cialement les ouvriers professionnels, l�int�gration des corps communs et ouvriers professionnels dans le d�cret ex�cutif 08/315 en incluant l�octroi de la prime p�dagogique pour les laborantins et la prime de documentation aux documentalistes, les administratifs et les informaticiens avec effet r�troactif � compter de l�ann�e 2005. Ces m�mes syndicats r�clament la g�n�ralisation du b�n�fice de la prime du Grand Sud et de la prime du logement, la g�n�ralisation de l�octroi de la prime de rendement au taux de 40% au lieu de 30% au profit des corps communs et ouvriers professionnels. N. I. GESTION DES �UVRES SOCIALES Clash entre la tutelle et les syndicats autonomes La r�union qui s�est tenue hier au minist�re de l�Education a abouti � un clash entre la tutelle et les syndicats autonomes. Seuls le Cnapest et l�Unpef n�ont pas quitt� la r�union. Les autres syndicats autonomes ont quitt� la table des discussions pour faire savoir leur d�saccord avec les propositions de la tutelle en ce qui concerne la gestion des �uvres sociales. Le SNTE, par exemple, exige que le minist�re s�en tienne � sa premi�re proposition, � savoir l�organisation d�un r�f�rendum. Le dossier des �uvres sociales qui figurait sur la plateforme des syndicats ayant paralys� les �tablissements scolaires est donc toujours en suspens.