L�interdiction de l�importation de la friperie permettra, selon M. Takjout, SG de la F�d�ration du textile et cuir, de booster la relance du secteur industriel, en particulier celui du textile. Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - La r�introduction de cette interdiction dans le texte de la loi de finances 2012, estime l�intervenant qui s�est exprim� hier sur les ondes de la Radio nationale Cha�ne III, va en conformit� avec la d�cision des pouvoirs publics de relancer le secteur industriel. �C�est une question qui permet de r��quilibrer les choses�, a-t-il soulign�. Cette d�cision permettra, dit-il, de prot�ger l�outil de production nationale et pr�server des emplois dont 30 000 postes dans le secteur public du textile et 160 000 dans le priv� ont �t� supprim�s depuis les ann�es 90. Des postes qu�il faut r�cup�rer, poursuit l�invit� de la radio, avec la r�ouverture des usines ferm�es. Trois usines vont, d�ailleurs, prochainement retrouver leurs activit�s et d�autres font l�objet de discussions, a indiqu� l�invit� de la Cha�ne III. �Pour �viter des �meutes, il faut cr�er de l�emploi�, a-t-il sugg�r�. Il a soulign� que la production nationale du textile, qui a b�n�fici� d�une enveloppe de 2 milliards de dinars, est de seulement 5%. L�objectif assign�, dit-il, est de porter cette production � hauteur de 25 ou 28% dans les quatre ann�es � venir. Pour ce faire, le responsable sugg�re une ouverture �judicieuse et responsable des fronti�res et une r�glementation de l�importation�. Pour barrer la route � la corruption et � la bureaucratie, M. Takjout appelle les patrons du textile � s�organiser. �Actuellement, je ne vois aucune union professionnelle des acteurs �conomiques �, a-t-il d�clar�. Le syndicaliste appelle, par ailleurs, les pouvoirs publics � mettre en place des points de commercialisation au profit des producteurs nationaux.