L�ambassade de France � Alger a d�cid� de r�cup�rer les logements qu�elle a attribu�s � ses fonctionnaires depuis 1995 � la cit� A�n Allah � D�ly Ibrahim. Les locataires d�noncent cette d�cision et craignent de se retrouver � la rue. Salima Akkouche � Alger (Le Soir) � En 2009, les locataires des logements de la cit� A�n Allah, d�anciens fonctionnaires de l�ambassade de France, ont re�u des pr�avis pour quitter leurs logements dans un d�lai de trois mois. La raison ? L�ambassade de France, explique le repr�sentant de ces familles, consid�re qu�il s�agit de logements de fonction et veut les r�cup�rer pour loger son personnel. Les familles menac�es d�expulsion d�noncent cette d�cision et refusent de quitter leurs logements dont ils ont toujours pay� la location. �L�ambassade de France s�acharne contre nous pour nous mettre dehors alors que nous n�avons nulle part o� aller. 140 familles n�ont d�autre solution que de se retrouver � la rue�, d�noncent ces familles. Elles font donc appel aux pouvoirs publics afin de trouver une solution � leur d�sarroi. �Nous avons d�j� sollicit� le minist�re des Affaires �trang�res et la Wilaya d�Alger qui nous ont promis une solution mais rien n�est encore fait�, souligne un repr�sentant. D�termin�es � se d�fendre, ces familles se mobilisent pour tenir un rassemblement de protestation au cours de la semaine prochaine afin d�attirer l�attention des pouvoirs publics sur leur cas. De son c�t�, l�ambassade de France � Alger explique que cette d�cision concerne 41 locataires qui �n�ont pas ou n�ont plus de titres valables pour occuper ces logements de fonction et qu�aucune personne actuellement employ�e par l'ambassade de France n'est concern�e�. L�objectif, souligne-t-il, est de loger les employ�s actuels �de nationalit� alg�rienne�. Selon la m�me source, les habitations en question sont des logements de fonction qui n'ont pas la vocation d��tre conserv�s apr�s la rupture du lien de travail. D�ailleurs, souligne-t-on, �une p�riode de transition d'un an apr�s la rupture du contrat de travail a �t� octroy�e � titre gracieux par l'ambassade pour faciliter les d�marches de relogement des personnes concern�es�. L�ambassade rappelle que l�affaire a �t� soumise � la justice qui a tranch� en sa faveur pour r�cup�rer ces logements de fonction.