D�j� sanctionn� pour son programme nucl�aire et son soutien pr�sum� au terrorisme, l�Iran est �compl�tement isol�, selon Washington, apr�s la r�solution de l�ONU exigeant sa coop�ration dans l�enqu�te sur un projet d�assassinat visant un diplomate saoudien. L�isolement de l�Iran est �sans pr�c�dent�, a estim� hier le conseiller am�ricain pour la s�curit� nationale, Tom Donilon, en marge d�un sommet asiatique en Indon�sie. �Ils sont compl�tement isol�s�, a-t-il insist�. L�Assembl�e g�n�rale des Nations unies a adopt� par une majorit� de 106 pays pour, 9 contre et 40 abstentions, une r�solution exigeant la coop�ration de l�Iran dans l�enqu�te sur le complot iranien pr�sum� visant � assassiner l�ambassadeur saoudien � Washington, Adel Jubair. �Le vote a eu lieu � une majorit� de 106 contre 9 et il est � noter, et je crois que c�est crucial, qu�aucun pays arabe ou musulman n�a vot� avec les Iraniens�, a soulign� M. Donilon. L�Iran a vivement d�menti tout r�le dans cette affaire et li� les accusations le visant au bras de fer engag� avec la communaut� internationale sur son programme nucl�aire, dont les Occidentaux craignent qu�il ne serve � d�velopper la bombe atomique. La r�solution de l�ONU appelle la R�publique islamique � �coop�rer avec les Etats qui s�efforcent de traduire en justice tous ceux qui ont particip� � la planification, au soutien et � l�organisation et ont tent� d�ex�cuter le complot� contre l�ambassadeur saoudien. Le texte demande aussi aux Etats membres de l�ONU de �refuser l�asile � ceux qui planifient, financent et soutiennent ou commettent de tels actes terroristes�. Imm�diatement apr�s, la Maison-Blanche avait salu� le vote, estimant qu�il �envoyait un message fort au gouvernement iranien�, affirmant que �des actes aussi r�voltants ne font qu�accro�tre son isolement�, a indiqu� dans un communiqu� Jay Carney, porte-parole du pr�sident Barack Obama. L�ambassadeur iranien � l�ONU, Mohammad Khazaee, avait appel� � voter contre le projet de r�solution, estimant qu�il �tait bas� �sur une revendication infond�e par un Etat qui a une longue histoire d�animosit� contre mon pays�, faisant r�f�rence aux Etats-Unis. Le dernier rapport de l�Agence internationale de l��nergie atomique (AIEA) �n�a pas prouv� le caract�re militaire du programme nucl�aire iranien alors peut-�tre (les Etats-Unis) voulaient-ils trouver une autre fa�on d�accuser l�Iran�, a-t-il ironis� devant la presse. Le vote des Nations unies a co�ncid� avec une r�solution de l�AIEA, adopt�e le m�me jour � Vienne, demandant � l�Iran de lui ouvrir ses installations nucl�aires, sans n�anmoins lui fixer d��ch�ance. Le secr�taire g�n�ral de l�ONU Ban Ki-moon s�est joint aux demandes de la communaut� internationale vendredi pour que l�Iran l�ve les doutes sur son programme nucl�aire. �Le secr�taire g�n�ral demeure profond�ment inquiet � propos des questions non r�solues concernant le programme nucl�aire iranien, y compris celles qui doivent �tre clarifi�es pour exclure toute possible dimension militaire�, a-t-il dit, cit� par son porte-parole Martin Nesirky. De multiples sanctions des Nations unies, des Etats-Unis et de l�Union europ�enne frappent l�Iran et ses dirigeants depuis le milieu des ann�es 1990 pour son soutien pr�sum� au terrorisme et son programme nucl�aire. Le Conseil de s�curit� de l�ONU a vot� des embargos sur la fourniture d�armes et de technologie pouvant contribuer � ses programmes nucl�aire et balistique. Il a �galement frapp� de nombreuses personnalit�s et des entit�s d�une interdiction de voyager, et gel� leurs avoirs financiers. Les sanctions les plus dures ont �t� prises par les Etats-Unis et l�Union europ�enne, en particulier depuis 2010. Elles consistent notamment � entraver les activit�s commerciales et financi�res de l�Iran et � perturber son approvisionnement en essence.