Les normes d�orientation des �l�ves vers la formation professionnelle sont de 30 � 40%. En Alg�rie, seuls 10 � 15 % des �l�ves qui ne r�ussissent pas leur passage au cycle secondaire sont orient�s annuellement. Un probl�me d�orientation, estime le ministre de l�Enseignement et de la Formation professionnels, qu�il faudrait revoir. Salima Akkouche � Alger (Le Soir) � La formation professionnelle attire, visiblement, moins. El- Hadi Khaldi, ministre de la Formation et de l�Enseignement professionnels, a reconnu que la rentr�e du mois d�octobre a enregistr� moins d�inscrits par rapport � l�ann�e pr�c�dente. Il a indiqu� que 30 � 40% des �l�ves du cycle moyen doivent �tre orient�s vers la formation professionnelle. Or, sur le terrain, rel�ve t-il, seuls 10 � 15% se dirigent vers le secteur. Ce dernier, qui a mis � la disposition des jeunes, en octobre dernier, 350 000 postes, compte plus de 500 000 nouveaux �l�ves. Cependant, seuls 1 100 �l�ves sont orient�s pour la rentr�e du mois d�octobre. Un recul qui s�explique, selon le ministre du secteur, par le taux de r�ussite au bac et la loi d�orientation qui laisse aux �l�ves la possibilit� d�opter pour l�un des trois types d�enseignement, g�n�ral, technique ou professionnel. �Il faut revoir le probl�me de l�orientation�, a-t-il soulign�. En attendant, le secteur tente d�instaurer des mesures incitatives. Le secteur, qui a ouvert 76 nouvelles sp�cialit�s au cours de la rentr�e derni�re, compte augmenter encore le nombre de sp�cialit�s. Il s�agit notamment des �l�ves de la troisi�me ann�e secondaire issus des fili�res en lettres arabes, langues �trang�res et sciences islamiques. Ils auront d�sormais la possibilit� de s�inscrire dans des fili�res de techniciens sup�rieurs comme le marketing ou l�informatique de gestion.