�Il y avait un peu moins de perspectives en �quipe de France et comme je ne jouais pas dans mon club, je pouvais difficilement pr�tendre � une s�lection�, dira le gardien lensois dans une intervIiew accord�e au journal �lectronique la Voix des Sports. On vous conna�t sous le nom de Michael Fabre mais vous avez aussi pour patronyme Belkacem et Djamel pour autres pr�noms. Pourquoi ? Mon p�re est alg�rien, ma m�re est fran�aise et mes parents n'�taient pas mari�s. J'ai donc le nom de ma m�re. J'ai toujours grandi avec les deux cultures, j'ai m�me maintenant la double nationalit�. Sur mon passeport, c'est Belkacem qui figure. Je suis n� dans le Sud (Draguignan, ndlr). Mais que ce soit Belkacem ou Fabre, pour moi, c'est pareil. J'ai fr�quent� les deux �quipes nationales et je ne pose pas de question. Mes pr�noms sont Michael, Julien, Djamel. C'est vrai que vous avez d'abord �t� international fran�ais. Vous avez m�me �t� champion du monde avec les moins de 17 ans Des 15 ans aux espoirs, j'ai jou� en �quipe de France. Mais il y a trois ou quatre ans, j'ai commenc� � penser � l'�quipe d'Alg�rie. J'ai pris la d�cision vers 21 ou 22 ans lorsque j'�tais � Sedan. Il y avait un peu moins de perspectives en �quipe de France et comme je ne jouais pas dans mon club, je pouvais difficilement pr�tendre � une s�lection. En ao�t, j'ai �t� appel� par l'Alg�rie pour un rassemblement � Paris. Puis je suis all� � Alger assister � un match contre la R�publique centrafricaine. Apr�s, je devais rejoindre le groupe, mais j'�tais bless� au dos. Autre exp�rience de votre carri�re, vous avez pass� deux ann�es � Bologne, puis une autre � la Fiorentina. Comment se retrouve-t-on � 16 ans en Italie ? En fait, j'ai d�but� � Hy�res puis j'ai �t� pris � Nantes � l'�ge de 13 ans. Alors que j'�tais en �quipe de France d�s 15 ans, j'�tais l'un des seuls � ne pas avoir de contrat, il �tait donc facile de me recruter. Et comme �a tra�nait � Nantes, je suis parti � Bologne. Quel type d'exp�rience y avez-vous v�cu ? J'ai c�toy� tr�s vite de grands joueurs et j'ai beaucoup appris sur le c�t� invisible de ce m�tier, sur le professionnalisme. J'y suis rest� de 16 � 19 ans, je jouais en moins de 17 ans, puis j'�tais troisi�me gardien. Si c'�tait � refaire ? Sans h�siter. Je ne voyais pas de perspective � Nantes. Je suis ensuite arriv� � Sedan comme doublure. J'y ai v�cu trois belles ann�es marqu�es notamment par une finale de Coupe de France en 2005 et la mont�e. Comme je souhaitais du temps de jeu, je suis ensuite all� � Clermont o� nous avons remport� le championnat de France en National avant de conna�tre la Ligue 2. Jusqu'� arriver � Lens cet �t�... Le Racing cherchait une doublure pour Hamdi (Kasraoui). J'ai bien senti le truc. Ce club fait partie de ce qu'on a envie de conna�tre quand on est footballeur. Avez-vous trouv� vos marques dans la r�gion ? Il y a eu en juillet la naissance de mon fils, Kieram. Il est n� dans le Sud.