L��crivain Hamid Grine, Prix des libraires alg�riens 2009 et auteur de plusieurs succ�s litt�raires, �tait, samedi, l�h�te de la ville des Gen�ts � la librairie Multi-livres pour la promotion de son nouveau livre, Une Vie sur la pointe des pieds, paru aux �ditions Alpha. L�auteur, qui attache une importance particuli�re aux rapports de ses �uvres avec ses lecteurs, ne s�est pas content� de la vente-d�dicace de son recueil de nouvelles. Entre deux d�dicaces et dans une ambiance bon enfant, l��crivain s�entretient avec ses lecteurs, car c�est justement � eux qu�est attach�e la puissance esth�tique ou �mouvante de ses cr�ations. Parlant de son �uvre, l�auteur dira que sur les treize nouvelles du recueil, dix sont de l�autofiction dont il a v�cu directement ou indirectement les faits en tant que protagoniste ou t�moin. Des histoires qui ont paru tr�s os�es pour certains, choses dont s�est d�fendu l�auteur qui a indiqu� que son premier lecteur est son fils. �Je suis t�moin de la soci�t�, pas menteur de la soci�t�, ass�ne l�auteur qui, par respect � ses lecteurs, �coupe des sc�nes trouv�es choquantes � selon eux. Pour l�auteur, qui estime que le journaliste d�sacralise l��criture, la litt�rature est une chance pour un pays comme l�Alg�rie avec son double r�le aux niveaux national et international, � savoir faire avancer au plan local le pays sur son histoire et ses m�urs et faire la promotion de l�Alg�rie au niveau international car pour Hamid Grine, il n�y a pas mieux que la litt�rature pour faire conna�tre son pays. Massi, un jeune �tudiant de 19 ans en biochimie, fait part de son admiration � l�auteur qu�il d�couvre en lisant ce recueil de nouvelles � la lecture de la premi�re nouvelle Foufou, le soleil de l�adolescence qu�il trouve sublime. L�ex-joueur international Hamid Sadmi de la JSK n�a pas rat� l�occasion de la venue de Hamid Grine, auteur de plusieurs ouvrages sur le sport dont le football, sport sur lequel il jette un regard nostalgique, pour lui dire tout son respect pour ses �uvres. L�auteur d�plore que les universit�s alg�riennes ne recommandent pas les auteurs alg�riens pour les th�ses de doctorat. Estimant qu�un livre arrive toujours � bon port, il revient sur ce mail �manant d�un pied-noir favorable aux th�ses ind�pendantistes de l�Alg�rie qui, de l�Uruguay lui dit toute son admiration pour �la vision fraternelle� que l�auteur porte � Camus. L�auteur ne cache pas son penchant litt�raire pour Dostoievski pour qui �la vie est plus riche que l�imaginaire�, un postulat dont se pr�vaut l�auteur, tr�s sensible � la duret� de notre soci�t�, estimant que les probl�mes rapprochent les couples et s�ils ne les rapprochent pas, le couple est d�j� s�par�.