Des repr�sentantes d�associations f�minines ainsi que les travailleurs et responsables de l�APC de Kouba ont tenu hier un rassemblement pour d�noncer l�assassinat d�une de leurs coll�gues et �protester contre l�atteinte � sa m�moire et � son honneur�, ont clam� les personnes mobilis�es. F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) - Tristesse et deuil r�gnent depuis lundi matin � l�APC de Kouba o� travaillait la d�funte. Les yeux rouges de larmes, le regard empreint de col�re et de d�sespoir, les coll�gues de la jeune architecte du service de l�urbanisme, assassin�e par son mari dans la nuit de dimanche � lundi, n�arrivaient pas � vaquer � leurs activit�s habituelles. D�s 11h du matin, les amis de la d�funte ainsi que des repr�sentantes d�associations f�minines se sont rassembl�s devant l�APC pour exprimer leur soutien � la famille de la victime et surtout pour protester, encore une fois, contre le traitement r�serv� � l�affaire par un quotidien au lendemain du drame. Pr�sentes hier, les membres du r�seau Wassila et d�autres associations ainsi que des employ�s de l�APC ont d�clar� se porter partie civile pour contester les informations divulgu�es relatives aux raisons qui ont pouss� le mari � commettre l�acte irr�parable ainsi que les atteintes � l�honneur et � la moralit� de la d�funte, �et ce sans que l�enqu�te ait donn� ses r�sultats�, s�insurgent les personnes pr�sentes. Ces derniers, rassembl�s hier, ont cri� leur col�re en assurant que la jeune femme a �t� assassin�e une deuxi�me fois. �Ceci d�autant que ses enfants ont eu vent des informations colport�es sur leur m�re. Ils sont traumatis�s, et cette situation n�est pas pour arranger les choses. Pourquoi porter atteinte � la m�moire d�une personne qui a �t� sauvagement assassin�e. Sa famille n�a-t-elle pas assez souffert suite � ce drame ?� se sont indign�es les personnes rassembl�es hier. Pr�sente sur les lieux, la pr�sidente de l�APC de Kouba a exprim�, pour sa part, son d�sarroi devant l�ampleur du drame. �Nous sommes tous encore sous le choc de la terrible nouvelle et nous ne comprenons pas qu�on puisse s�avancer � donner des d�tails sur un crime alors que l�enqu�te suit encore son cours�, a d�clar� la pr�sidente de l�APC, entour�e des cadres et employ�s de la structure. Elle a ajout� que les citoyens de la commune avaient d�cid� de se joindre au rassemblement mais qu�elle les avait dissuad�s de le faire et a souhait� que les personnes pr�sentes se dispersent dans le calme. Dans le service o� travaillait la d�funte, ses coll�gues pleuraient encore hier � chaudes larmes trois jours apr�s le terrible drame. �Nous n�arrivons pas � croire que c�est de Nassima qu�on parle. Elle �tait une m�re exemplaire et n��tait pr�occup�e que par le bien-�tre de ses enfants dont elle parlait tout le temps. Maintenant, elle a �t� arrach�e � eux de la plus terrible mani�re�, confient ses coll�gues outr�es. Ces derni�res se disent d�cid�es � rester mobilis�es �jusqu�� ce que les auteurs de la diffamation dont a �t� victime la jeune femme r�pondent de leurs actes�.
