Les syndicalistes venus protester hier au 44, rue Mohamed-Belouizdad, devant le si�ge du minist�re du Travail de l�Emploi et de la S�curit� sociale, � Alger, ont eu plut�t droit � une bastonnade. En l�occurrence les membres fondateurs de trois syndicats non agr��s : le Conseil des lyc�es d�Alg�rie (CLA), le Syndicat national des corps communs et des ouvriers professionnels de l��ducation nationale (Snccopen) et le Syndicat national des travailleurs de la formation professionnelle (Sntfp). Les protestataires, qui devaient observer un sit-in, ne s�attendaient pas, selon leurs termes, � �tre brutalis�s mais � ce que leurs repr�sentants soient re�us au niveau du minist�re aupr�s duquel ils sont venus demander pourquoi l�octroi d�un agr�ment de leurs organisations tra�ne. Or, le dispositif policier mis en place a emp�ch� tout rassemblement. �Nous n��tions pas nombreux, c��tait uniquement les membres fondateurs. Nous sommes venus demander o� sont nos dossiers et pourquoi on agr�e des syndicats et on refuse d�autres�, s�est indign�e une syndicaliste du CLA qui a pris attache avec notre r�daction hier en d�but d�apr�s-midi. Les adh�rents � l�organisation du d�funt Redouane Osman, h�berg�e provisoirement dans les locaux de la Ligue alg�rienne des droits de l�homme aile Hocine Zehouane, se demandent, ajoutet- elle, pour quelle raison on leur refuse l�agr�ment. �Aucun motif valable n�est avanc� par le minist�re. On nous a demand� de changer le sigle, pr�textant que CLA renvoie aux lyc�es d�Alger. Mais c�est invraisemblable. Notre appellation d�s le d�but �tait Conseil des lyc�es d�Alg�rie et pas d�Alger. Et les en-t�tes de toutes les correspondances que nous leur avons adress�es le prouvent, le cachet de l�organisation aussi�, souligne-t-on. Les repr�sentants des deux autres syndicats, fond�s en 2002- 2003 et qui se sont �galement pr�sent�s � notre r�daction, ne savent pas, eux aussi, pourquoi l�administration refuse de les agr�er. �On ne nous a m�me pas donn� un r�c�piss� lors du d�p�t du dossier�, nous dira l�un d�eux.