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Rassemblement mardi du CLA et de deux autres syndicats non agréés devant le ministère du Travail Ils dénoncent la discrimination et l'exclusion dont ils sont victimes
Alors que les débats de l'heure dans le secteur de l'éducation s'articulent autour des œuvres sociales et du statut particulier, le Conseil des lycées d'Algérie (CLA), toujours non agréé, ainsi que deux autres syndicats, se battent pour leur reconnaissance. Dénonçant la «discrimination et l'exclusion» dont ils sont victimes, les bureaux exécutifs des trois syndicats vont tenir mardi prochain un sit-in en face du ministère du Travail «La discrimination et l'exclusion dépassées que suit le ministère du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale envers les trois organisations syndicales ayant déposé leur dossier d'enregistrement depuis des années sans réponse positive a atteint le sommet du mépris et de la marginalisation», dénoncent le Conseil des lycées d'Algérie (CLA), le Syndicat national des corps communs des ouvriers professionnels de l'éducation national (SNCCOPEN) ainsi que le Syndicat national des travailleurs de la formation professionnelle (SNTFP) dans un communiqué rendu public hier. Les rédacteurs du communiqué «convaincus que seule l'unité d'action peut créer la force capable d'obliger les autorités publiques à appliquer les revendications légitimes et légales du travailleur algérien», ont donc décidé d'observer un rassemblement en face du ministère du Travail, le 20 décembre «pour revendiquer toutes les libertés syndicales et dénoncer la non-délivrance du récépissé par le ministère du Travail». Tout en exigeant l'application des lois de la République, les trois entités syndicales affirment dans le même document que «celles-ci remplissaient toutes les conditions nécessaires et suffisantes pour obtenir leur droit d'exercer librement leur travail syndical», accusant le ministère du Travail de «transgression» des lois et dispositions en vigueur de la République algérienne «que la Constitution garantit». Ils s'interrogent également en s'adressant au ministre «sur le grand silence affiché par vos services à l'égard de l'accréditation ou du récépissé d'enregistrement des dossiers de nos organisations». La décision de tenir leur rassemblement, le 20 décembre, n'est pas fortuite. Il s'agit en effet de l'anniversaire de la mort de Osmane Redouane, fondateur du CLA, «syndicaliste, défenseur de la liberté et de la juste cause des travailleurs en général et des travailleurs du secteur de l'éducation en particulier», concluent les signataires du communiqué.