Les conditions s�curitaires et de financement n�entravent pas la poursuite et l�ach�vement du projet de la Transsaharienne, du moins au niveau du Niger. Ch�rif Bennaceur - Alger (Le Soir) - En visite de travail � Alger, le ministre nig�rien de l�Equipement qui a install� hier, avec le ministre des Travaux publics, Amar Ghoul, un comit� bilat�ral, en est convaincu. Selon Kala Hankouraou, les difficult�s li�es � la situation pr�valente dans la r�gion du Sahel et au conflit en Libye ont �t� �r�gl�es�. Dans la mesure o� l�exploitation d�uranium, en partenariat avec des op�rateurs �trangers, a repris, voire va s�accro�tre en volume d�ici trois ans, rel�ve l�officiel nig�rien dont le pays compte �galement valoriser davantage la production aurif�re et a adh�r� au club des pays producteurs de p�trole. A charge cependant, rel�ve M. Hankouraou, d�une bonne gouvernance et d�un contr�le efficient. Mais aussi dans la mesure o� les financements (100 millions de dollars) n�cessaires � la r�alisation du tron�on nig�rien de 223 km de la Transsaharienne (entre Assamaka et Arlit), dont les �tudes ont �t� prises en charge par l�Alg�rie et d�j� achev�es, sont garantis. Ainsi, les cr�dits de la BADEA, de la BID et d�autres bailleurs de fonds, quelques dizaines de millions de dollars commenceront � �tre mobilis�s avant la fin du premier trimestre 2012, a indiqu� l�h�te nig�rien. Par la suite, des appels d�offres seront lanc�s en avril ou mai et les travaux de r�alisation de ce tron�on devraient commencer au cours du dernier trimestre 2012. Ce qui augure de l�ach�vement d�finitif du projet de la Transsaharienne (Alger-Niamey-Lagos), sur 4 600 km, d�ici deux � trois ans, sous la supervision de ce comit� bilat�ral. L�occasion pour le ministre nig�rien d�exprimer la d�termination commune aux deux pays de faire aboutir ce projet ainsi que d�autres projets routiers structurants et transfrontaliers, dans le but de d�senclaver, d�velopper les �changes et favoriser la stabilit� et la s�curit� au Sahel.