Plus de 500 000 dossiers de cr�ation de micro-entreprises ont �t� d�pos�s durant les onze premiers mois de 2011 et plus de 45 000 micro-entreprises ont d�j� �t� cr��es dans le cadre des dispositifs publics Ansej et Cnac. Ch�rif Bennaceur - Alger (Le Soir) - Selon le directeur de l�emploi et de l�insertion au minist�re du Travail, de l�Emploi et de la S�curit� sociale, Fodil Za�di, invit� hier de la r�daction de la Cha�ne III de la Radio nationale, ces chiffres sont r�v�lateurs � moult �gards. Ainsi, les 504 701 dossiers d�pos�s au niveau de l�Ansej et de la Cnac (respectivement 371 598 et 133 100) et les 45 443 entreprises cr��es (respectivement 31 204 et 14 239 micro-entreprises) augurent que les objectifs pr�vus seront atteints (35 000 micro-entreprises financ�es � l�Ansej et 15 000 � la Cnac). Ils refl�tent l�engouement assez ph�nom�nal, selon lui, des jeunes promoteurs envers ces dispositifs, le nombre des dossiers d�pos�s entre janvier et novembre 2011 repr�sentant pratiquement le quintuple de ceux d�pos�s durant la m�me p�riode de 2010 (79 000 demandes). Comme ils d�montrent le fait que les banques adh�rent davantage avec 67 248 accords bancaires, en hausse de 122% ! A charge cependant que les projets soient matures et �ligibles au financement, l�occasion pour Fodil Za�di de minimiser de l�ampleur des cas d�insolvabilit� ou d�faut de remboursement, avec seulement 2,5% d��checs et dans la mesure o� le fonds de garantie (dot� de 40 milliards de dinars) suppl�e tr�s largement. Comme de rassurer sur l�accompagnement et l�initiation des jeunes promoteurs � la gestion avant, pendant et apr�s la cr�ation de leurs entreprises. Mais �galement d�affirmer que le financement des activit�s de transport n�est pas interdit mais s�op�re de mani�re r�gul�e. Evoquant l�autre dispositif public d�insertion professionnelle, le repr�sentant du d�partement de Tayeb Louh fait �tat de plus de 600 000 insertions dont 240 000 de dipl�m�s enregistr�es durant la p�riode pr�cit�e. Et cela m�me si Fodil Za�di estime que ce dispositif est �un plus�, la cr�ation d�emplois et la r�sorption du ch�mage relevant fondamentalement de la sph�re r�elle qui doit prendre le relais. Mais aussi d�une dynamique intersectorielle pour l�am�lioration de l�employabilit� et des qualifications. Et d�autant que le probl�me de l�ad�quation entre les profils et niveaux de qualification et les besoins de certaines entreprises se pose parfois, comme dans le sud du pays. Une r�gion notamment � Ouargla o� selon Fodil Za�di l�offre exc�de la demande, les entreprises exigeant des qualifications indisponibles et des demandeurs qui exigent des postes d�emploi dans des entreprises pr�cises. Et cela dans le contexte o� le march� du placement commence � �tre mieux encadr�, apr�s la disparition des soci�t�s priv�es qui �faisaient pratiquement du marchandage de main-d��uvre, ce qui est prohib�, rel�ve le repr�sentant du MTESS qui indique qu�une dizaine de soci�t�s priv�es de placement ont �t� agr��es et une dizaine d�autres sont en voie de l��tre, dans le cadre de la nouvelle r�glementation et d�une convention avec l�Agence nationale de l�emploi (Anem).