A une question sur le travail accompli jusqu�ici par le comit� El- Qods Acharif que pr�side le roi marocain et qui milite pour la sauvegarde des symboles de J�rusalem, le chef de la diplomatie palestinienne a d�plor� le peu d�efforts d�ploy�s aux niveaux arabe et musulman et m�me les r�actions internationales face � la juda�sation par Isra�l de la ville. Des r�actions qui, � ses yeux, demeurent �en de�� du niveau requis et escompt� �. Il a appel� � des actions plus �fortes� et � des mesures �audacieuses et d�cisives� de la part de la communaut� internationale, des pays arabes et musulmans en premier lieu. �Les Isra�liens �uvrent � juda�ser la ville sainte par l�occultation de ses symboles islamiques et chr�tiens et le d�logement du plus grand nombre des habitants arabes musulmans et chr�tiens d�ici � 2020. Le but �tant d�instaurer une r�alit� nouvelle dans le cadre d�un plan baptis� ��20-20��. La gravit� de la situation est telle qu�il est plus que n�cessaire de tenir des sommets extraordinaires au niveau des pays arabes et musulmans. Il faut sauver El-Qods avant qu�il ne soit trop tard�, a-t-il alert�. S�agissant de la demande d�admission de la Palestine � l�ONU en tant que membre � part enti�re, M. Al Maliki a assur� que les efforts se poursuivent plut�t sans rel�che. �Le rapport du comit� d�admission du Conseil de s�curit� r�capitulant les discussions � propos de notre demande a �mis des r�serves sur quatre points, � savoir le mouvement Hamas, les divisions entre Palestiniens, la s�curit� et les fronti�res. Or, nous �uvrons justement � achever le processus de r�conciliation pour ne laisser aucun alibi justifiant le refus de notre demande. De m�me que nous attendons la fin du d�lai, fix� au 26 janvier prochain par le quartette pour le Proche-Orient (Etats- Unis, Union europ�enne, ONU et Russie, ndlr), pour relancer le dossier des fronti�res et de la s�curit�. Le quartette a demand� aux deux parties isra�lienne et palestinienne de donner leurs approches sur ces deux points. Nous avons d�j� pr�sent� notre position mais les Isra�liens n�ont rien formul� encore. Apr�s expiration du d�lai, nous formulerons une position que nous devons coordonner avec les pays arabes pour d�finir la d�marche � suivre�, a-t-il indiqu�. Par ailleurs, le ministre palestinien a, en abordant la question des d�tenus politiques, martel� que �l�Autorit� palestinienne ne conclura aucun accord avec la partie isra�lienne sans la lib�ration des 7 000 d�tenus politiques croupissant dans les prisons isra�liennes et que cette question a �t� inscrite comme un point de la solution finale au m�me titre que les questions d�El Qods, des colonies, des fronti�res et de la s�curit�. Et de conclure : �Si le Conseil de s�curit� rejette notre demande, nous introduirons une deuxi�me et une troisi�me, jusqu�� ce que nous obtenons gain de cause. Nos efforts d�ploy�s ces derniers mois ont port� le nombre des pays qui reconnaissent l�Etat palestinien, qui �tait autour de 100, � 130 actuellement.�