Reprise de la gr�ve au niveau des CHU. Les hospitalo-universitaires ont entam� une gr�ve de trois jours reconductible. Les activit�s de soins ne seront pas assur�es. La gr�ve pourrait s��tendre au volet enseignement si la tutelle ne r�pond pas aux dol�ances du Syndicat national des professeurs et docents des sciences m�dicales. Nawal Im�s - Alger (Le Soir) - Le bras de fer entre minist�re de la Sant� et hospitalo-universitaires n�aura finalement �t� que diff�r�. Leur syndicat revient � la charge avec les m�mes dol�ances d�j� port�es � la connaissance de la tutelle. L�engagement d�Ould Abb�s de r�pondre dans un d�lai d�un mois aux attentes des hospitalo-universitaires n�a finalement pas �t� respect�. La d�cision de renouer avec la contestation vient justement en r�action � la position du d�partement d�Ould Abb�s. Dans un premier temps, le Syndicat national des professeurs et docents des sciences m�dicales (SNPDSM) a appel� � une gr�ve cyclique de trois jours renouvelables. Le d�brayage concerne dans un premier temps les activit�s de soins. Seules les urgences seront assur�es. Les activit�s chirurgicales � froid, les consultations et les explorations biologiques et d�imagerie ne seront pas effectu�es. Il n�est pas exclu que ce d�brayage touche �galement les activit�s p�dagogiques dans les semaines � venir. Le Pr Djidjeli, pr�sident du Syndicat national des professeurs et docents des sciences m�dicales, expliquait hier que le d�lai accord� au minist�re de la Sant� avait largement �t� d�pass� et qu�aucune promesse n�avait �t� tenue. En octobre dernier, Ould Abb�s s��tait invit� � l�assembl�e g�n�rale des docents, promettant de r�pondre favorablement aux attentes des hospitalo-universitaires. Ses promesses avaient �t� � l�origine du gel d�un mouvement de gr�ve auquel le syndicat avait appel�. Deux mois plus tard, les hospitalo-universitaires reviennent � la charge. Le Professeur Djidjeli expliquait hier qu�en t�te des revendications, venait la p�nurie des m�dicaments. Il estime que �cette p�nurie, nous la subissons depuis Barkat. Nous avons multipli� les courriers pour dire que nous ne pouvions pas continuer � subir les cons�quences de la p�nurie de m�dicaments. On ne peut pas continuer � d�penser autant avec une p�nurie chronique. La facture du m�dicament augmente alors que les p�nuries ne cessent pas, c�est une �quation que l�intelligence humaine ne peut accepter�. Le syndicat exige la mise en place d�une commission d�enqu�te ind�pendante. Le r�gime indemnitaire figure �galement parmi les revendications des hospitalo- universitaires. Les n�gociations durent depuis trois ann�es sans que le texte voit le jour. Les deux r�centes r�unions de conciliation tenues avec la Fonction publique ont laiss� le syndicat sur sa faim. D�s mercredi, les hospitalo-universitaires se r�uniront lors d�une assembl�e g�n�rale pour non seulement �valuer le mouvement de gr�ve mais �galement mettre en place un plan d�action pour les semaines � venir.