Au deuxi�me jour de la gr�ve d�une semaine des corps communs, le taux de participation est estim� � pr�s de 79 % au niveau du territoire national, selon le Syndicat national des travailleurs de l��ducation (SNTE). F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) - La participation au mouvement de gr�ve d�clench� ce lundi par les corps communs du secteur de l��ducation varie selon les r�gions et reste tr�s faible au niveau de la capitale, selon M. A�t Hamouda charg� de la communication au SNTE. Les taux relev�s hier en fin d�apr�s-midi font �tat de la paralysie des activit�s dans les wilayas de l�est du pays. Il s�agit notamment des �tablissements de B�ja�a, Batna, Djelfa, Constantine, El Taref, S�tif et Mila. A Alger, le taux de participation � la gr�ve est estim�, comme au premier jour, de gr�ve, � 40%. Au niveau de la wilaya de Laghouat, le SNTE a annonc� que le mouvement de gr�ve au niveau des �tablissements scolaires a �t� suspendu en raison des �meutes qui secouent la r�gion depuis quelques jours. Cette mobilisation des corps communs exprime, selon les syndicalistes, leur ras-le-bol de leur situation socioprofessionnelle. Les repr�sentants du SNTE disent aussi d�plorer le mutisme de la tutelle devant la situation v�cue par les corps communs et en d�pit de leur grande mobilisation. � Nous ne comprenons pas le manque de r�action de notre tutelle. Il n�y a eu aucune d�claration officielle suite � notre gr�ve au niveau national�, souligne M. A�t Hamouda. Le syndicaliste dira, par ailleurs, que les corps communs attendent toujours un signe du minist�re de l�Education nationale concernant leurs principales revendications, � savoir une revalorisation des salaires, jug�s d�risoires par rapport aux autres professions du secteur. Les syndicalistes d�nonceront, aussi les d�passements enregistr�s dans certaines wilayas o� les directeurs d��tablissement ont fait pression sur les travailleurs. Les corps communs soulignent, encore une fois, le fait qu�ils sont pr�ts � arr�ter la protesta s�ils obtiennent des garanties de la part de la tutelle concernant leur principale revendication. La prochaine action des corps communs apr�s la semaine de d�brayage sera une marche qui devra avoir lieu dans la capitale et rassemblera les travailleurs de toutes les wilayas du pays, expliquent les repr�sentants du SNTE qui disent ainsi avoir �puis� toutes les voies de recours, en vain.