Le secrétaire général du Syndicat national des travailleurs de l'éducation centre, Abdelhakim Aït Hamouda, a indiqué hier «lors d'un entretien téléphonique que si le ministère de tutelle accepte de les recevoir, ils annuleraient le sit-in du 6 février». Prévu le 6 février, le sit-in du SNTE reste maintenu, sauf changement de dernière minute. En effet, selon Abdelhakim Aït Hamouda, si le ministère de l'Education nationale ouvre les portes du dialogue avec les responsables de cette formation syndicale, le sit-in serait tout simplement annulé. «Il est évident qu'au cas où le ministre accepte de nous recevoir, nous annulerons le sit-in. Encore faut-il que nos revendications se concrétisent», a-t-il affirmé. D'autre part, notre interlocuteur a indiqué que le sit-in ne sera observé que par les travailleurs de l'éducation affiliés au Snte. «Nous sommes le seul syndicat qui regroupe les adjoints et les corps communs de l'éducation. C'est aussi le seul syndicat qui soulève les préoccupations de cette catégorie de travailleurs.» Autre fait, si le programme ne change pas, des travailleurs de trois autres wilayas vont rejoindre le Snte. Il s'agit de Bouira, Tizi Ouzou et Béjaïa. Sur ce point, M. Aït Hamouda a avancé «le chiffre de 20 éléments représentant 39 wilayas qui se rassembleront le 6 février devant le ministère de l'Education». Pour Alger, même un rassemblement d'une cinquantaine de personnes est déjà important. En ce qui concerne la question de la participation ou non des autres syndicats de l'éducation, M. Aït Hamouda dira ne pas avoir envoyé d'invitations aux militants des différentes formations, comme le confirme le Sg du Conseil des lycées d'Alger (CLA), Achour Idir. «Nous ne participerons pas au sit-in du 6 février décidé par le Snte car nous n'avons pas reçu d'appel de leur part. Mais nous soutenons leurs actions. Je pense aussi que d'autres syndicats feront de même», a-t-il estimé.