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Le coup de bill�art du Soir
Boulevard de Flandres, un �t� 70
Publié dans Le Soir d'Algérie le 18 - 01 - 2012


Par Kader Bakou
Madjid est un homme obstin� (pour la bonne cause). Il se rappelle comment �tait dans les ann�es 1970 l�ex-Boulevard de Flandres, situ� entre Bab-El-Oued et Bologhine � Alger. C��tait comme si on entrait dans une for�t car les branches des platanes plant�s des deux c�t�s du trottoir se touchaient � leurs sommets pour former une jolie haie verdoyante en �t� et dor�e en automne.
Au cours de la d�cennie suivante, ces arbres, autrefois majestueux, ont commenc� � d�p�rir. Beaucoup d�entre eux sont morts. Quand un de ces arbres est abattu, la terre o� il �vivait� est couverte d�une dure couche de macadam. Madjid et ses amis veulent faire quelque chose pour sauver les pauvres platanes qui survivent tant bien que mal et planter d�autres afin de redonner au boulevard son visage d�antan. Madjid tape � toutes les portes et va voir l�APC, les agences, les associations concern�es, etc. Comme il est aussi correcteur de presse, il �crit des tas d�articles dans les journaux. Partout, il re�oit � peu pr�s la m�me r�ponse : �Ce travail ne rel�ve pas de nos pr�rogatives, mais nous allons voir ce que nous pouvons faire.� Mais Madjid est un homme obstin� quand il s�agit de faire du bien. A l�agence charg�e de la gestion des espaces verts, on lui promet une op�ration de �reboisement�, chaque fois report�e. Son combat a dur� une dizaine d�ann�es. Un beau jour, on lui annonce la bonne nouvelle : des platanes seront ramen�s d�une p�pini�re de Jijel et plant�s dans le boulevard alg�rois. �Les Fran�ais ont plant� un arbre � chaque huit pas. C�est un ami qui est all� sur place pour compter la distance entre les arbres qui me l�a dit. Ainsi, vous devez aussi enlever le bitume et replanter un platane � chaque huit pas�, dira-t-il aux responsables de cette agence avec qui il est devenu ami � force de les harceler (pour la bonne cause). Cette fois, la promesse est tenue. Le boulevard est plus beau avec ses arbustes plant�s partout. On a aussi pris soin des �vieux� arbres qui maintenant paraissent compl�tement gu�ris de cette �trange maladie qui les rongeait de l�int�rieur. Madjid passe presque chaque jour pour inspecter le boulevard. Tr�s vite, il voit �� et l� des arbustes mutil�s, coup�s ou carr�ment arrach�s de leur terre nourrici�re. Madjid et ses amis sont tristes. Tous les �nouveaux-plant�s� sont morts, innocentes victimes de tueurs en s�rie pour une cause inconnue. Parmi les dizaines d�arbustes plant�s, un seul a surv�cu car Madjid avait demand� � l�unique commer�ant du boulevard (le fleuriste du cimeti�re europ�en) de prendre soin et de prot�ger le petit platane plant� pr�s de sa boutique. Jusqu'� aujourd�hui, Madjid se rappelle de ce commentaire amer fait par un de ses amis d�sabus� : �Madjid, tu as gagn� ton combat contre l�Etat, car les autorit�s ont finalement rebois� ce boulevard. Mais tu as perdu contre le peuple qui non seulement n�a pas pris soin des arbustes, mais les a extermin�s jusqu�au dernier !�
K. B.


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