L�ambassadeur de France en Alg�rie, Xavier Driencourt, se rendra aujourd�hui � El Tarf, o� il visitera respectivement, l��cole primaire Bachir-El Ibrahimi, sise dans la commune de Dr�an (ex- Mondovi), dans laquelle l��crivain Albert Camus, prix Nobel de litt�rature de 1957 pour son roman L��tranger, a poursuivi sa premi�re ann�e de scolarisation, et ensuite le parc animalier de Brabtia. Dans l�apr�s-midi de la m�me journ�e Son Excellence, h�te d�El Tarf, d�battra � b�tons rompus avec les repr�sentants de la presse �crite de diff�rents points ayant trait aux relations franco-alg�riennes et les secteurs d�activit� agricole et touristique o� la France pourrait apporter sa contribution et son expertise, et ce, au niveau du si�ge de la radio locale. Le wali aura certainement l�opportunit�, � travers la visite du parc animalier, de solliciter l�ambassadeur sur de possibles contacts et contributions des parcs animaliers et zoos de l�Hexagone, afin de permettre � celui de Brabtia de b�n�ficier du savoir-faire des Fran�ais en la mati�re. Par ailleurs, cette visite qui comporte en son volet culturel, une vir�e dans la commune qui a vu na�tre Albert Camus, commence � susciter des interrogations et des supputations dans les milieux culturels locaux et un d�but de lever de boucliers au sein de la famille r�volutionnaire, sachant que l��crivain mondialement connu s�est illustr� pour son mutisme lors du d�clenchement de la Guerre de Lib�ration nationale. D�ailleurs, l�histoire retiendra sa d�claration scandaleuse lors de l�attribution du Nobel en 1957 : �Je crois � la justice, mais je d�fendrai ma m�re avant la justice.� Dans son �uvre, Camus a toujours raval� le colonis� au rang d�ilote. L�Alg�rien n�a aucune �paisseur psychologique, aucune pesanteur sociale. Le discours camusien conjure �galement, mystiquement, la parole des Alg�riens. Cependant, il est judicieux de noter que cette visite co�ncide avec les pr�paratifs de la c�l�bration du 50e anniversaire de l�ind�pendance du pays. De fait, il est probable qu�un �ventuel programme pourrait �tre mis en place avec les responsables concern�s de la wilaya. Daoud Allam Les habitants de Sidi M�barek organisent un sit-in devant le si�ge de la da�ra Les promesses et autres engagements non tenus des responsables locaux ont pouss� les habitants de la localit� populeuse de Sidi M�barek, 12 000 habitants, relevant administrativement de la commune de Ben M�hidi, de passer � l�acte, et ce, en fermant le si�ge de la da�ra et en tenant un sit-in ouvert jusqu�� satisfaction de l�ensemble des revendications. Les principaux griefs formul�s par les protestataires � l�encontre des �lus de la commune concernent, entre autres, la r�habilitation de la localit�, et ce, par l�octroi d�un programme cons�quent de logements � caract�re social-locatif, la distribution aux b�n�ficiaires du quota de l�aide � l�habitat rural, d�s lors que les listes sont ficel�es depuis des mois et la commune tergiverse � leur affichage, la r�fection du tron�on routier sur 7 km qui lie la localit� au chef-lieu de la commune et qui conna�t une d�gradation tr�s avanc�e de la chauss�e, nonobstant le fait qu�elle a b�n�fici� d�une op�ration de r�habilitation depuis 2007. Les protestataires, au nombre de 200,ont, par ailleurs, ont r�clam� la pr�sence du wali pour lui faire part de leurs revendications et d�noncer les engagements non tenus du maire et du chef de da�ra. Ainsi vogue la gal�re des citoyens qui ne trouvent rien d�autre pour exprimer leur r�volte et leur mal-vie que le recours � la protesta et aux sit-in. Les canaux de la communication sont coup�s dans la wilaya d�El-Tarf.