Les compagnies d�assurances ont r�gl�, en 2011, pour 28,8 milliards de dinars de sinistres automobiles, selon le pr�sident de l�Union alg�rienne des assureurs et r�assureurs (UAR), Amara Latrous, qui r�fute n�anmoins 50% de pertes annuelles pour les assureurs notamment priv�s et que ceux-ci soient cibl�s par une campagne de d�stabilisation Invit� hier de la r�daction de la Cha�ne III de la Radio nationale, le pr�sident de l�UAR et P-dg de la Soci�t� nationale des assurances (SAA) a indiqu� que les compagnies nationales ont pay�, en 2011, en r�glement des sinistres, pour 36 milliards de dinars. Sur ce montant, 80%, soit 28,8 milliards de dinars, ont �t� vers�s au titre de la branche automobile, pr�cise M. Latrous qui estime que �les assureurs, d�termin�s � participer � la r�duction des accidents de la route�, pr�f�reraient plut�t, �dans la mesure du possible, financer des actions de pr�vention que de payer les sinistres�. Certes, ce r�glement est en hausse de 1 milliard de dinars par rapport � celui de 2010, rel�vera le pr�sident de l�association professionnelle qui indique, par ailleurs, que les compagnies d�assurances ont collect� en primes pour 86,1 milliards de dinars en 2011, dont 25% pour les compagnies priv�es. En fait, le chiffre d�affaires du secteur a cru de 6% par rapport � 2010, m�me si il reste en de�� des r�sultats enregistr�s en 2009 et d�autant que les grands chantiers financ�s sur fonds publics sont �en fin de vie�, rel�vera le P-dg de la SAA. Mais r�it�ratif, Amara Latrous rel�ve que l�assurance automobile obligatoire reste encore d�ficitaire m�me si la compensation s�op�re sur les risques facultatifs, et dans la mesure o� la majoration de 20% consentie sur les tarifs automobiles voil� trois ans n�a pas permis de r��quilibrer la branche. Pour autant, le pr�sident de l�UAR r�fute le chiffre �effarant� de 50% de pertes annuelles pour les assureurs notamment priv�s, dans cette branche. �Je ne sais pas d�o� vous tirez ce chiffre�, dira M. Latrous � notre cons�ur de la radio, estimant que la forte concurrence en cours n�implique pas �express�ment� des pertes et que ce pourcentage est �exag�r� �. Et cela m�me si le pr�sident de l�UAR ne fixe pas exactement ce montant mais conc�de que des compagnies puissent se �livrer � des r�ductions inconsid�r�es� en mati�re de risques facultatifs. Et d�autant que le minist�re des Finances �interdit les remises sur les tarifs de la responsabilit� civile� et consid�re qu��avant de r�ajuster les tarifs � la hausse, il faut imp�rativement cesser de faire des r�ductions que l�on constate en facultatifs automobiles�. Egalement, l�invit� de la Cha�ne III r�fute l�existence d�une campagne anti-secteur priv�, men�e par le secteur public ou favorable aux op�rateurs �trangers. �Je ne vois pas comment les entreprises publiques auraient pu emp�cher les entreprises priv�es de se d�velopper normalement �, dira Amara Latrous qui affirme que les banques publiques ne peuvent refuser des avenants de subrogation d�livr�s par des assureurs priv�s � des contrats souscrits auparavant. Selon le pr�sident de l�UAR, �les nouvelles compagnies priv�es sont en train de s�installer, elles activent et d�ploient beaucoup d�efforts, et font et se font concurrence� et sont �en bonne sant� financi�re�. Certes, il observe que �les parts de march� se gagnent et se m�ritent, en fonction des efforts d�innovation et de services � la client�le� et que �des compagnies priv�es n�arrivent pas � exploiter profond�ment le march�, �a peut arriver�. Comme il rel�ve qu��il est naturel que les quelques compagnies �trang�res en place prennent des parts de march�, elles ont les m�mes atouts et probl�mes�. Tout en estimant que �la disparition d�une compagnie fait toujours mal. Ce n�est pas souhaitable�, Amara Latrous rel�ve n�anmoins que le risque de faillite d�une compagnie priv�e, avanc� ici et l�, est possible si la compagnie est �mal g�r�e�.