La facture d�importations des produits alimentaires a d�pass� les 9,75 milliards de dollars en 2011. Selon le Centre national de l�informatique et des statistiques (Cnis), relevant des Douanes, cette facture qui �gonfle� les importations a augment� de 61,03% par rapport � celle de 2010 (6,05 milliards de dollars). Elle est alourdie par les achats croissants en c�r�ales, sucres et laits notamment, favoris�e par une politique de subventions publiques aux produits de large consommation et une incapacit� � d�velopper une production agroalimentaire totalement autonome. Certes, les viandes sont moins import�es, la facture baissant de 4,5% � 161 millions de dollars. Toutefois, les importations des autres produits alimentaires ont fortement augment�, avec une croissance de plus de 102, 6% pour les achats de c�r�ales, semoule et farine dont la facture passe de 1,98 milliard de dollars � 4,03 milliards de dollars. Les importations de sucres et sucreries enregistrent �galement une hausse de 71,2%, passant � 1,16 milliard de dollars, de m�me que celles des laits et produits laitiers s��l�vent � 1,53 milliard de dollars (+35,5%), celles du caf� et th� � 331,2 millions de dollars (+35,3%) et pour les l�gumes secs � 390,9 millions de dollars (+30,6%). Une facture automobile � 2,11 milliards de dollars A l�instar des produits alimentaires, les biens de consommation non alimentaires connaissent une hausse � 7,27 milliards de dollars (en hausse de 24,6%). Entre autres importations notables, le Cnis cite celle des v�hicules de tourisme avec 44,89% passant ainsi de 1,45 milliard de dollars � 2,11 milliards de dollars, un chiffre en de�� des 4,8 milliards de dollars �voqu�s pr�c�demment. Mais aussi celle des m�dicaments qui augmente de 16,84% passant de 1,67 milliard de dollars � 1,95 milliard de dollars. Sans omettre la hausse des pneumatiques (+44,35%), des ouvrages en fer ou en acier (+32,71%), et accessoires de v�hicules automobiles (28,06%). Comme les Douanes notent la hausse de 7,03%, totalisant 13,34 milliards de dollars, pour les biens destin�s au fonctionnement de l�outil de production. Ainsi, l�on rel�ve essentiellement la hausse de 16,3% des importations des huiles destin�es � l'industrie alimentaire, le montant passant de 597,3 millions de dollars � 694,6 millions de dollars. Quant aux biens d'�quipements, ils ont connu une stabilisation autour de 16 milliards de dollars.