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�LECTIONS L�GISLATIVES
L�opposition ne mord pas encore
Publié dans Le Soir d'Algérie le 12 - 02 - 2012


MOKDAD SIFI � MILLE ET UNE NEWS :
�L�Alg�rie stagne dans la non-gouvernance�
S�il vous vient � l�id�e de faire le pan�gyrique de Bouteflika et de louer son r�gne, ne sollicitez surtout pas la contribution de l�ancien chef du gouvernement, Mokdad Sifi. Ce dernier ne sait pas jouer aux thurif�raires. Sa religion de la gestion est faite : �L�Alg�rie stagne dans la non-gouvernance. Elle est � la tra�ne dans tous les domaines.�
Sofiane A�t Iflis - Alger (Le Soir) - Pour d�livrer une telle appr�ciation catastroph�e du pays, l�ancien chef du gouvernement (1994-1995) n�a pas attendu que lui soit offerte une tribune qui fait accourir grand monde. C�est dans le d�cor sommaire d�un th��tre de poche, rue Burdot, qu�il a donn� libre cours � sa critique, sans invective, du r�gime en place. �Le pays est mal g�r� par des gens qui se sont accapar�s le pouvoir par la violence et la corruption �, a-t-il ass�n�, hier, invit� qu�il �tait de Mille et une news, espace de d�bats am�nag� par le journal Djazair News. Ce verdict vaut pour les cinquante ann�es d�ind�pendance du pays. �Le bilan est globalement n�gatif. Les id�aux de Novembre n�ont pas �t� atteints. L�Alg�rie n�est ni d�mocratique, ni populaire. � Mokdad Sifi, qui en juin dernier a poliment d�clin� l�invitation de contribuer aux liminaires des r�formes politiques promises que Abdelkader Bensalah lui a faite, a estim� que la situation est tr�s grave, et que le r�gime ne peut pas �chapper au verdict de l�histoire. Pour lui, le changement interviendra fatalement, sinon pacifiquement, au pire dans la violence. �Le pouvoir, pour jouir d�un r�pit, a certes arros� d�argent le peuple, � travers les augmentations salariales et fait des concessions �conomiques, mais ce r�pit arrivera � terme bient�t. Si rien n�est fait dans le sens du changement, �a sera la d�flagration. � Mais comment parvenir au changement lorsqu�on estime utopique tout mouvement pacifique de refondation nationale tout en avertissant contre les recours � la violence ? L�ancien chef du gouvernement pense � une voie m�diane. Tout comme l�autre ancien chef du gouvernement Ahmed Benbitour, il estime que le changement doit intervenir avec la contribution du pouvoir. L�homme, qui atteste que le pr�sident Bouteflika n�a pas tenu sa promesse de rendre � l�Alg�rien sa dignit�, consid�re qu�avec l�embellie financi�re que le pays vit depuis 1999, la diminution de la contrainte s�curitaire et l�environnement international devenu moins hostile, l��chec ne devrait pas �tre au bout du parcours. Or, constate-t-il, les intellectuels sont marginalis�s, les cadres expatri�s, les enfants sont mal form�s par une �cole d�liquescente, le culture et d�autres secteurs sont en deuil, etc. A ses yeux, m�me le million de logements exhib� comme haut troph�e de chaque quinquennat de Bouteflika est le moins qui puisse �tre fait. �En 1995, on a construit 185 000 logements, sans les Chinois, sans les pots-de-vin et sans s�curit�. C�est ce qui se fait maintenant, dans des conditions de tr�s loin meilleures.� Le pr�sident Bouteflika et les pr�pos�s au lifting de ses bilans ne vont pas appr�cier cette comparaison. D�cochant sa critique � l�endroit du pouvoir, Sifi est-il nourri d�une ambition �lectorale ? Il se d�fend de pr�tendre � une quelconque candidature. �Je ne suis pas candidat.� Militant de l�UFDS de Noureddine Bahbouh ? �Je ne me vois pas cr�er un parti dans le cadre d�un processus que j�ai d�nonc�, r�torque-t-il, cons�quent. Mokdad Sifi dit �galement n�avoir point de relation avec le pr�sident Zeroual. Un pr�sident victime, affirme-t-il, d�une cabale, qui l�a oblig� � d�missionner de ses fonctions.
S. A. I.
LE DISCOURS DU PR�SIDENT NE LA SATISFAIT PAS
Hanoune d�nonce la pollution de la sc�ne politique
Tout en �mettant des r�serves quant � la r�gularit� du scrutin l�gislatif du 10 mai prochain, en l�absence de plus de mesures de garantie qu�elle n�a, par ailleurs, de cesse de solliciter depuis quelque temps d�j�, Louisa Hanoune r�affirme sa confiance quant � une victoire de son parti, certaine du �poids� qu�il a pris ces derni�res ann�es.
M. Kebci - Alger (Le Soir) - D�cid�ment, la secr�taire g�n�rale du Parti des travailleurs n�en d�mord pas et ne s�admet pas vaincue quant au sort r�serv� � ses interpellations du pr�sident de la R�publique pour davantage de mesures � m�me d�assurer la r�gularit� et la transparence les plus optimales possibles � l��lection l�gislative du printemps prochain. Des interpellations qui n�ont pas suscit� l�attention requise du c�t� du palais d�El Mouradia, mais pas de nature � faire changer de d�marche � Hanoune qui continue � esp�rer du premier magistrat du pays une intervention � coups de d�crets, affirmant qu�il n�est nullement trop tard. Et c�est tout naturellement que le discours de ce jeudi du pr�sident de la R�publique est loin d��tre du go�t de la patronne du PT. Intervenant ce samedi sur les ondes de la Cha�ne I de la Radio nationale, elle n�a pas h�sit� � faire savoir son insatisfaction. Et ce ne sont pas les raisons qui manquent tant, dira-t-elle, les r�formes politiques n�ont pas �t� men�es comme pr�vues puisque, selon elle, les projets qui les supposent ont �t� vid�s de leur substance par le FLN et le RND et des d�put�s ind�pendants. Autres appr�hensions de Hanoune, deux ministres du pr�sent gouvernement, dira-telle, utilisent depuis trois semaines au moins les moyens de l�Etat pour les besoins de leur propre campagne �lectorale au moment o� le pr�sident de la R�publique a instruit tout le contraire. D�o�, rebondira-t-elle, le pr�alable avanc� par le parti quant � un remaniement m�me partiel du gouvernement. �Nous aurions souhait� que les ministres candidats aux prochaines �lections l�gislatives soient d�mis de leurs fonctions ou tout au moins, partent d�office en cong�, dira la SG du PT, qui �voquera un autre point qui participe, � ses yeux, d�une volont� de brouiller les cartes et de d�sar�onner davantage le citoyen et faire de ce dernier un potentiel boycotteur. Hanoune parlera de cette soudaine fr�n�sie qui s�est empar�e de la sc�ne politique avec cette nu�e de nouveaux partis qui sont, pour elles, loin d�incarner du nouveau, puisque, argumentera-t-elle, leurs fondateurs sont pour leur majorit� des dissidents d�anciens partis et ne sont pas porteurs de nouveaux programmes. La SG du PT d�noncera, au passage, le r�veil de ces partis saisonniers qui, avec ces nouveau-n�s, et comme pour polluer un peu plus la sc�ne, s�attribuent des pronostics et des scores certainement pas de nature � encourager le simple citoyen � aller voter le 10 mai prochain tant le sentiment que les jeux sont d�ores et d�j� faits et ficel�s ne fait que se renforcer. Des �l�ments qui s�ajoutent � ce que Hanoune a fait ces derniers temps un de ses chevaux de bataille, la connexion du milieu des affaires avec le politique avec ses corollaires la corruption et le blanchiment d�argent. Tout comme elle s�inscrira en faux contre une probable victoire du camp islamiste, perspective balanc�e par des cercles bien pr�cis et qui, la concernant, est loin de la r�alit� du pays. Pour Hanoune, l�Alg�rie a eu � faire l�exp�rience aussi bien du parti unique que des islamistes � travers la participation du MSP et d�Ennahda au gouvernement et les �lections de mai prochain constituent un important virage � n�gocier avec s�r�nit�. Elle consid�re ce rendez-vous �lectoral comme une constituante qui ne dit pas son nom puisque la prochaine Assembl�e aura � r�diger la prochaine Constitution. Hanoune, qui se dit confiante quant � une victoire de son parti � l�occasion de cette �lection, n�a pas manqu� de r�pliquer s�chement � Belkhadem qui a sugg�r� r�cemment au PT de changer de sigle car le jugeant corporatiste. La premi�re responsable du PT invitera le SG du FLN � revoir ses cours concernant la notion de travailleur qui regroupe � la fois le man�uvre, l�intellectuel, l��tudiant, enfin, tous ceux qui vivent de leurs efforts.
M. K.
FEWZI REBAINE :
�Les garanties pour un scrutin libre ne sont pas r�unies�
Fewzi Rebaine est convaincu que les conditions pour le d�roulement d�un scrutin libre ne sont pas r�unies. Il est convaincu �galement que le boycott n�est pas la meilleure r�ponse. Ahd 54 prendra donc part aux l�gislatives pour �ne pas d�serter la sc�ne politique�.
Nawal Im�s - Alger (Le Soir) - Aucune des �garanties� que tentent de donner les pouvoirs publics en vue des l�gislatives ne trouve gr�ce aux yeux du pr�sident de Ahd 54. Fewzi Rebaine estime que �le sc�nario est clair�, allusion est faite aux conditions dans lesquelles s��taient d�roul�s d�j� d�autres scrutins. En d�pit de ces derni�res, son parti n�optera pas pour le boycott, car, explique-t-il, le terrain politique ne doit pas �tre abandonn� m�me si son parti, dit-il, n�entrera pas dans l�ar�ne avec les m�mes moyens dont profitent d�autres formations politiques. Il sera pr�sent dans l�ensemble des wilayas et mobilisera tous ses militants pour �tre observateurs le jour du scrutin. Des alliances avec d�autres partis ne sont pas exclues en mati�re de surveillance si le nombre de sympathisants ne s�av�re pas suffisant pour la couverture de l�ensemble des bureaux de vote. Une surveillance sur laquelle le parti compte beaucoup puisque AHD 54 n�accorde aucun cr�dit aux observateurs internationaux repr�sentant les pays arabes ou africains. Il porte �galement un regard tr�s critique sur l�augmentation du nombre de si�ges � l�APN qui intervient apr�s l�agr�ment de nouveaux partis politiques. Fewzi Rebaine dit ne pas voir ce que cette augmentation pourra apporter, ni ce que la nouvelle configuration politique peut changer, soup�onnant des �officines� de pr�parer des sc�narios, ignorant un param�tre, celui du peuple. A ce sujet, Rebaine craint un taux d�abstention �lev� car, dit-il, le peuple ne voyant pas de garanties r�elles, risque de tourner le dos � l�urne et Rebaine d�avertir qu�aucun parti politique n�aura la capacit� de faire sortir les �lecteurs le jour J. Quelles garanties seraient-elles en mesure d�inverser la tendance ? Le num�ro un de AHD 54 exige la neutralit� de l�administration, la pr�sence d�observateurs cr�dibles, une transparence totale du syst�me de financement de la campagne, une ouverture des m�dias lourds, la suppression de la procuration et une plus grande surveillance des bureaux sp�ciaux et itin�rants. Ce n�est qu�� ce prix que le pays �sortira du cercle vicieux�, dit Rebaine qui consid�re que le cercle ne sera cass� qu�apr�s le d�part de la g�n�ration de Novembre du pouvoir en laissant place � la rel�ve. Une transition que le chef de file de Ahd 54 imagine pacifique et passant forc�ment par les urnes.
N. I.
PARTICIPATION AUX �LECTIONS L�GISLATIVES
Le PLJ tranchera en fin de semaine
Le Parti de la libert� et de la justice (PLJ) d�cidera de sa participation ou non aux prochaines �lections l�gislatives � la fin de la semaine courante. Dans un communiqu� diffus� hier, le bureau national du PLJ, r�uni vendredi et samedi sous la pr�sidence du pr�sident du parti, Mohamed Sa�d, indique qu�il tranchera �� la lumi�re des consultations qu�il a d�cid� d�engager avec les structures du parti dans les wilayas�. Et cela m�me si l�on consid�re que �le temps qui s�pare la promulgation des nouvelles lois, l�agr�ment des nouveaux partis et l�organisation des l�gislatives est tr�s court pour garantir une participation �quitable entre les partis politiques�. Prenant �acte de la fixation de la date des l�gislatives sans tenir compte de la situation des nouveaux partis� �, le PLJ invite �le pouvoir � r�unir les conditions de succ�s de cette op�ration en aidant mat�riellement les nouveaux partis politiques � mieux se pr�parer�.


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