Après l?expiration, hier à minuit, du délai pour le dépôt des dossiers de candidature, ils sont neuf à vouloir briguer un mandat présidentiel... en attendant le O.K. du Conseil constitutionnel. Après le président-candidat et Ali Benflis qui ont déposé dimanche leurs dossiers, c?était au tour des autres candidats de procéder à l?officialisation de leur participation, en l?occurrence Abdallah Djaballah, président du Mouvement de la réforme nationale (MRN), et Louisa Hanoune, porte-parole du Parti des travailleurs (PT), ainsi que les présidents du Front national algérien (FNA), Moussa Touati, et du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), Saïd Sadi, Ahmed Taleb Ibrahimi, l'ancien Chef du gouvernement, Sid-Ahmed Ghozali ainsi que Fawzi Rebaine du parti Ahd 54. D?autres candidats, en revanche, se sont retirés alors qu?ils avaient, depuis longtemps, annoncé leur participation. C?est le cas du général à la retraite Rachid Benyellès, les deux anciens Chefs du gouvernement Mouloud Hamrouche et Mokdad Sifi, et le président du Rassemblement patriotique républicain, Abdelkader Merbah, qui a déclaré, hier, que les signatures collectées n?ont pas atteint le nombre réglementaire des 75 000. Pour la validation de ces candidatures, le Conseil constitutionnel a mis en place une logistique importante au niveau du Palais des nations et a invité quelque 200 magistrats issus de la Cour suprême et du Conseil d?Etat à prêter main-forte au dépouillement et à l?authentification des signatures collectées. L?apurement des signatures se fera par une centaine d?ordinateurs et un logiciel créé pour cette opération qui éliminera la double signature pour deux candidats. Le ou les représentants des candidats sont également conviés au bon déroulement de l?opération qui prendra fin, au plus tard, dans 10 jours.