Un engin explosif de fabrication artisanale, d�pos� par des islamistes arm�s, dans un foss� au niveau de la RN12 (Boumerd�s - Tizi-Ouzou), a �t� d�couvert hier matin. Apr�s l�alerte, les services de s�curit� ont rapidement boucl� la zone et ferm� cet important axe routier pour d�samorcer la bombe. La circulation automobile est rest�e bloqu�e durant plusieurs heures. La bombe, bourr�e d�une dizaine de kilos d�explosifs, qui devait �tre actionn�e � distance, � l�aide d�une puce de t�l�phone mobile, a �t� d�couverte dans le foss�, quasiment au m�me endroit o� un engin a explos� dimanche 20 f�vrier au passage d�un bus de voyageurs, tuant 5 passagers et blessant 6 autres. Pour rappel, au lendemain de cet attentat contre le car qui assurait la navette entre Tizi-Ouzou et Blida, les services de s�curit� avaient expos� bri�vement les corps de 5 terroristes qu�ils avaient �limin� � A�t Amrane, signifiant aux �mirs d�Aqmi, que s�ils s�attaquent aux paisibles citoyens sans d�fense, c�est le sort qui les attend. Il est clair que ces derniers r�pondent par le biais de ce qui est plus facile pour eux, � savoir le d�p�t de bombes au bord de la route. Cette tentative r�v�le, par ailleurs, ce que nous craignons : les �l�ments d�Aqmi disposent toujours d�un r�seau de soutien dans la commune de Bordj-M�na�el. Sans cet appui sournois, les terroristes ne pourraient se mouvoir ni commettre de tels actes. Chez certains citoyens de l�agglom�ration en question, la nervosit� est palpable. �Les salafistes jouissent de l�immunit� comme mener, au vu et au su de tous, leur programme d'endoctrinement des jeunes�, dira l�un d�eux qui, comme preuve de ses assertions, cite le cas de cette mousselat (salle de pri�res) install�e pr�s du lyc�e Echaffi, au quartier populaire Tahrir. Selon notre vis-�-vis, personne ni aucune autorit� ne sont en mesure de dire ce qui s�y passe, �Des gens inconnus, des barbus, circulent et organisent des hallakat pour les jeunes.� N�est-il pas temps pour les autorit�s r�gionales de s�occuper s�rieusement de cette ville ? Abachi L. L�ancien �mir qui jugeait les magistrats condamn� � perp�tuit� �Quand j��tais au maquis, c��tait moi qui vous jugeais ! Je ne vous reconnais pas la qualit� de magistrat pour me juger ! Et je ne reconnais pas votre justice !� Ainsi, parlait El Baz Mohamed El Hachir, ancien de l�ex-FIS, �l�ments de l�Hidjra ou takfir et ex-�mir de la seriate de Boudouaou, dans le centre de la wilaya de Boumerd�s. Les juges et les jur�s de la cour criminelle de Boumerd�s devant lesquels il a �t� pr�sent�, hier, l�ont tout de m�me condamn� � la prison � vie. Pour la longue liste de forfaits et crimes qui lui sont reproch�s, on peut consid�rer que les juges ont �t� quelque peu cl�ments avec lui. En effet, la justice reproche � l�ex-�mir, qui jugeait et condamnait les juges, la constitution de groupe terroriste arm� et d�enl�vements suivis de demandes de ran�ons. A. L. L��mir de la seriate de Cap Djinet abattu Suite � une embuscade tendue dans la nuit de lundi par les forces combin�es au village de Thouara, dans la commune de Cap Djinet, � l�est de la wilaya de Boumerd�s, deux terroristes ont �t� �limin�s. Il s�agit, selon nos sources, de Bentoura Sa�d, �g� de 46 ans, qui s�appr�tait � rendre visite � ses parents avant d��tre abattu, et de Tikili Hamid. A l�issue de cette op�ration, les forces de l�ordre ont r�cup�r� 2 fusils de type kalachnikov. Les deux terroristes sont originaires des villages de Ouled Larbi et Thouara, dans la commune de Cap Djinet. Tikili �tait un dangereux �l�ment de la katibat El Ansar, affili�e � Al Qa�da au Maghreb islamique (Aqmi)� Selon des sources s�res, ce terroriste est mont� au maquis en 1994 pour rejoindre les GIA avant de rallier le GSPC cr�� par Hassan Hattab. Ce qui fait de lui un �l�ment aguerri pour se voir confier le commandement de l��mirat de la seriate de Cap Djinet dont le territoire administratif fait, selon l�organigramme h�rit� par Aqmi de l�ex-GSPC, partie du territoire de la katibat cit�e plus haut. En y ajoutant ces deux terroristes, le bilan concernant le nombre de terroristes abattus durant 8 jours, et ce, depuis l�op�ration d�A�t Amrane jusqu�� celle r�alis�e contre Triki et son complice, est de 11 terroristes neutralis�s.