Cr�� en novembre dernier � T�h�ran, sous �gide gouvernementale, le Conseil des hommes d�affaires alg�ro-iraniens est d�sormais op�rationnel. Cherif Bennaceur - Alger (Le Soir) - Compos� de sept op�rateurs iraniens et de 7 op�rateurs alg�riens, ce conseil a �t� install� hier sous le patronage de la Chambre alg�rienne de commerce et d�industrie (Caci). Cette installation co�ncide avec la visite en Alg�rie d�une d�l�gation d�hommes d�affaires iraniens, conduite par le pr�sident de la Chambre iranienne de commerce, de l�industrie et des mines (ICCIM), Mohamed Nahavandian. Soucieux de booster et de cr�dibiliser la coop�ration bilat�rale ainsi que le transfert de savoir-faire, l�officiel iranien a ainsi appel�, lors d�une rencontre, � d�velopper les investissements de son pays en Alg�rie. En ce sens, le pr�sident de l�ICCIM sugg�re que les investissements iraniens soient prot�g�s juridiquement, certes dans le cadre de l�actuel dispositif r�gissant les investissements �trangers mais tout en souhaitant tacitement sa r�vision. Comme il en appelle � ce que ces investissements soient soutenus et garantis du point de vue financier, bancaire et assurantiel et qu�ils b�n�ficient d�une �galit� de traitement avec les autres investisseurs internationaux. Voire Mohamed Nahavandian propose la cr�ation de soci�t�s mixtes dans le domaine bancaire, dans le transport maritime de marchandises et de l�exportation notamment mini�re. Des propositions motiv�es fondamentalement par le souci de l�Iran, dont certaines transactions financi�res et �conomiques internationales sont contraintes, de b�n�ficier des avantages du march� alg�rien, en termes de financement en monnaie locale, de transfert de dividendes et autres dispositions r�gissant la passation des march�s publics notamment. Et cela m�me les investisseurs peuvent recourir au Fonds mixte, dot� de 100 millions de dollars et qui a �t� impuls� �galement en novembre dernier. C�est ce que rappellera le pr�sident de la CACI, Tahar Khalil, qui pr�cise que la mise en place d�une banque ne rel�ve pas de l�impossible et qu�il suffit, par ailleurs, de relancer l�accord qui lie le port de B�ja�a et un port iranien.