A partir de mon lit de mort, je m�adresse au ministre de l'Int�rieur et des Collectivit�s locales pour lui dire avec respect et consid�ration qu'il cesse de me d�ranger avec ses SMS m'invitant � aller accomplir mon devoir de citoyen le 10/05/2012, acte que j'ai toujours accompli depuis que j'avais l'�ge de 18 ans et me laisser mourir paisiblement. Je lui dirai �galement pourquoi il n�a pas r�pondu � toutes mes correspondances de d�tresse dans lesquelles je l'ai inform� que la justice et mon ancien employeur, la Direction g�n�rale de la Protection civile, m'ont, depuis plus de 17 ans, priv� de la reconnaissance de mon statut de victime du terrorisme, acte que j'avais subi le 6/2/1995 � Oued-Djar, fief jadis des groupes terroristes. Ce jour-l�, je n'�tais pas un d�serteur mais j'�tais en mission professionnelle command�e, jour o� j'ai perdu le bien le plus pr�cieux que nul n'est apte � me restituer. Ce jour-l� aussi, ceux qui m'ont confi� cette mission �taient bien au chaud autour de la table ramadanesque familiale attendant la rupture du je�ne. Moi, j'�tais entre des mains sanguinaires. Son silence complice n'a fait que conforter mon ancienne administration dans son m�pris � mon �gard apr�s plus de 32 ans de services rendus. Je cache en mon int�rieur des choses et des choses que la plume se refuse � d�crire par respect aux lecteurs. Que ce ministre fasse preuve de responsabilit� professionnelle et prenne mon cas en charge devant les institutions concern�es. Je n'ai besoin ni de travail, ni de logement, ni d'augmentation de ma petite pension de retraite, ni de lot de terrain, ni d�aucun autre bien de ce bas monde. Juste une consid�ration morale.