Il existe des cas d'inceste dont l'horreur n'a d'égale que la répulsion dont suscitent en nous de tels actes. L'inceste est un phénomène grave, c'est une abomination commise à l'encontre de proches (El-Maharim). Genèse d'une affaire d'inceste Le cas que nous traitons aujourd'hui, est celui de Rachida, cette jeune fille abandonnée à son père, par sa mère à sa naissance. Une histoire tragique et toute aussi émouvante qui a conduit à la dissémination de toute une famille dont, les fondations ont été complètement détruites. Lors de son hospitalisation au mois de février dernier, Rachida a bien voulu se confier à « Réflexion ». Une histoire aussi incroyable que répulsive, qu'il était préférable et à la demande de la victime de différer sa publication. Abandonnée par sa mère Rachida, ressemble à toutes les jeunes filles de 18 an, violée par son frère aîné, elle traîne une blessure encore ouverte, car elle vivait dans le même cadre que son bourreau .Elle n'a pas voulu en parler, du moins, elle a voulu garder l'anonymat, Cette loi du silence écrite nulle part est comme un corset dont elle aimerait bien se défaire afin de se libérer un peu de ses tourments. Alors, elle décida de raconter toute son histoire depuis sa naissance, elle se lance : « Je m'appelle Benbelkacem Rachida, née le 23 mai 1990, j'ai été abandonnée par ma mère dès ma naissance, après s'être divorcée de mon père, elle a refusé ma garde, c'est mon père qui m'avait pris en charge avec ma défunte grand-mère qui vivait avec nous, moi et mes trois frères, Abdelkader, Khaled et Mohamed. Nous résidions à la cité du 5 Juillet à Mostaganem. J'ai vécu au sein de ma famille jusqu'à l'âge de 5 ans. A ma naissance, mes frères, Abdelkader avait 12 ans, Khaled 11 ans et Mohamed 8 ans. J'ai vécue avec ma famille jusqu'à l'âge de 5 ans. Durant toute cette période, mes frères Abdelkader et Khaled me battaient souvent, ils se permettaient même de battre ma défunte grand-mère lorsque celle-ci se mettait à intervenir pour me défendre. Une fois, ils ont osé me brûler les mains. A chaque fois qu'ils remettaient çà, mon père les réprimandait et les punissait, voire les battait. Un jour, une voisine est venue se plaindre à mon père de mes frères, ces derniers s'amusaient à jeter des pierres et des projectiles chez elle. Devant la récurrence de leurs actes, mon père ne pouvant les maîtriser, il avait déclaré à cette bonne femme, « qu'il n'en pouvait plus, qu'ils sont devenus incontrôlables, ils battent leur soeur dès que je quitte la maison, même leur grand-mère malade, ils ne l'ont pas épargnée », c'était lui qui se mettait à se plaindre à la voisine Mme Benkhedda Fatima de ce que nous endurions des agissements de mes deux frères. Première famille d'accueil Devant cette situation, la bonne femme, voulant certainement apporter sa contribution à une solution intermédiaire, proposa alors, à mon père mon adoption chez une famille de sa connaissance qui réside à Relizane, dans le but disait elle de soulager mon père du fardeau qui pesait sur lui à savoir la prise en charge de ma grand-mère malade et mon éducation. Après avoir mûrement réfléchi, il trouva l'idée pas si mal que ça, et donna son accord. Elle m'emmena chez ma famille d'accueil qui résidait à Relizane au quartier « Dallas », accueillies par Mme Benkhedda Fatma, qui serait peut-être une parente à la voisine du fait qu'elles portaient le même nom. Et depuis c'est devenue ma famille d'adoption, j'ai été inscrite à l'école comme toutes les jeunes filles de mon âge, tout allait bien. Durant mes six premières années de scolarisations, je me rendais chaque année, chez mon père pour y passer quelque temps pendant les vacances. Après mon admission en classe de 7° année (1° année moyenne), je n'ai pas revu mon père pendant deux années, ma famille adoptive me refusait tout droit de visite à mon père, et commencèrent les altercations avec leur belle-fille. Cette dernière avait carrément demandé à sa belle mère de me renvoyer de la maison ou de me rendre à mon père, mais la bonne vieille femme n'a rien voulu entendre et qu'elle avait promis à mon père de m'élever et me marier comme sa propre fille, et qu'elle devait tenir sa promesse. Le ton monte entre les deux femmes, et ma mère adoptive finira par abdiquer. En femme sage, elle renonça à cette guerre pour éviter d'éventuels problèmes aux conséquences encore plus graves. Alors, elle décida de m'emmener chez une amie à elle du nom de Haoua Kheira, qui résidait à « Bourmadia », ville nouvelle, route de Sidi-M'hamed Benaouda. La deuxième famille d'accueil Je suis restée chez ma nouvelle famille d'accueil presque trois ans, j'avais 15 ans, quand Mme Haoua Kheira m'avait accueillie. J'ai vécue le calvaire, j'ai été une fille soumise, on me battait, on m'injuriait, on me traitait de pires mots. Et pourtant je faisais le ménage, je préparais les repas, je faisais la lessive, bref, j'assumais toutes les taches domestiques. Au bout de ma deuxième année, à la veille de l'Aid-El-Kébir, de retour de la ville, Mme Haoua Kheira et sa fille Hanane, m'ont appelée et m'ont demandé de m'asseoir, la femme me fixa droit dans les yeux et me dît qu'elle avait une mauvaise nouvelle à m'annoncer et qu'il me fallait du courage et qu'il ne fallait surtout pas pleurer, une fois assise, elle me lança froidement que mon père était mort, un courant glacial me traversa tout le corps et je sombrai et pleurai de toutes mes forces. Les deux femmes, faisaient semblant d'être compatissantes et ne cessaient de me rétorquer que la seule personne que j'avais dans ce bas monde, venait de disparaître, et qu'il fallait se faire une raison. Quelques mois se sont écoulés, après cette terrible nouvelle, sachant que je n'ai personne, je n'avais d'autre choix que de me soumettre à la volonté de cette famille en priant Dieu Tout Puissant de me venir en aide. Au fil du temps, j'avais comme un pressentiment que la mort de mon père, n'était qu'un leurre et pour en avoir le cœur net et connaître la vérité, il n'existait qu'une seule solution, c'est de quitter cette maison le plus vite possible. Retour vers Mostaganem Un beau jour, en décidant de partir à Mostaganem et ne connaissant pas le chemin, je me suis rendue chez une ancienne camarade de classe en l'occurrence Sadraoui Malika, qui habitait tout près, je lui ai expliqué mon histoire, sa mère m'avait remis 200 dinars pour payer le transport. A la gare routière, j'ai rencontré des jeunes filles qui rejoignirent leur université à Mostaganem, elles m'ont aidé jusqu'à notre arrivée. En quittant la gare de Mostagenem, je me dirigeai vers la ville, ne sachant où aller. A ce moment là, un souvenir m'est revenu en mémoire, c'était la cité du 5 Juillet, là où on habitait. Après plusieurs heures d'errance et de recherches, je tombai enfin sur notre appartement, je frappai à la porte, une fois, deux fois rien, personne ne répondait, comme si la maison était complètement vide. En entendant du bruit sur le palier, une voisine, nommée Djamaia, ouvrit sa porte et se rappela de moi. Elle m'informa que mon père ne vivait plus ici et qu'il a déménagé depuis plus de trois ans et qu'il serait installé à Mazagran. Et pour ce qui est de mes frères, je pourrais les rencontrer à la poissonnerie. Repartie vers la ville, j'errai dans les rues sans but, jusqu'à ce qu'une idée me vint à la tête. Je me souvins de notre ancienne voisine, Mme Benkhedda Fatima. C'était sa fille Hadjira qui m'ouvrit la porte, m'invita à entrer, je refusai, sa seconde fille Ghania, venue à la rescousse, elle insista que je rentre, à l'intérieur, elles me demandèrent ce qu'il métait arrivé, car j'avais le visage plein d'égratignures et d'éraflures, qui m'ont été faites dans ma dernière famille d'accueil. Je leur avais raconté toute mon histoire, elles m'ont retenue à manger, fait un petit somme. L'après midi, elles m'ont servie un café, en attendant l'arrivée de mon frère Abdelkader, que Mme Benkhedda avait pris la peine de le faire venir chez elle pour me voir. Aux environs de 17 h 30mn, mon frère arriva, je le vis pour la première depuis plus de 12 ans, je ne l'ai pratiquement jamais connu. En me dévisageant, il fût troublé par les marques portées sur mon visage, j'ai du lui expliquer également le calvaire vécu chez ma famille d'accueil. Il demanda de rester là, en attendant qu'il allât avertir mon père. C'est à ce moment précis, que j'avais parfaitement compris la mise en scène, montée de toute pièce par Mme Haoua Kheira et sa fille Hanane, en m'annonçant le décès de mon père, ce n'était au fait qu'un tissu de mensonges pour me retenir chez elles. Les retrouvailles Vers 20 heures, mon frère est revenu pour me conduire à mon père, j'avais demandé à Mme Benkhadda Fatma de nous accompagner, celle-ci me rassura que je n'aie rien à craindre de mon frère. En cours de route, nous rencontrâmes notre frère Khaled, en compagnie de deux de ses camarades. Les présentations faites, nous montâmes à bord d'un véhicule avec deux autres personnes et prîmes la direction de Mazagran. A notre arrivée, mon père était assis en compagnie d'un voisin sur le trottoir devant la porte d'entrée de la maison, il nous a ouvert la maison et nous nous introduisîmes tous dans la maison, mon frère Abdelkader y est allé préparer le dîner, des frites et une salade. Et depuis, tout allait bien jusqu'à cette fin du mois de mars 2008. Depuis mon arrivée, je m'occupais de tout, je faisais la vaisselle, le ménage, je lavais les vêtements de mes frères, de mon père, j'étais la maîtresse de la maison, toutes les taches ménagères m'incombaient, c'était normal du moment donné que j'étais enfin chez moi, dans ma famille, censée m'apporter protection et sécurité. Mes frères n'étaient pas corrects, ils avaient des comportements irresponsables, à chaque fois, ils me demandaient de leur débrouiller de l'argent de chez mon père, comme j'intervenais à chaque altercation avec mon père, je leur donnai des conseils, notamment le respect de notre père, devenu vieux, c'est un invalide. Mon père a tout fait pour mes frères, il n'a lésiné sur aucun moyen pour satisfaire à leurs besoins. Ils étaient très bien habillés en étant petits, il leur payait des vacances « grande nature », il les a emmenés même en Espagne pour des vacances chez un ami à lui à Alicante. Mais malheureusement, ils ont tout oublié, ils ne le respectaient plus, ils disaient de lui, que c'était un vieux malade, qu'est-ce qu'on pourrait pour lui sinon rien. Climat de tension et l'ignoble acte Ce climat de tension entre mon père et les frères continua jusqu'à fin du moi de Mai, où mon père prit son petit banc et alla rejoindre son ami Ahmed à l'extérieur, comme il faisait d'habitude, mon frère Khaled était absent ce jour là, seul Abdelkader se trouvait dans la maison avec moi. Je soulevai la couverture de mon père du canapé où elle était déposée, pour la plier et la ranger, mon frère Abdelkader était assis sur une chaise en face de moi, tout en observant mes gestes. Ensuite, il m'appela par mon prénom à l'effet de le rejoindre, j'ai hésité un instant en lui demandant ce qu'il voulait, il me répondit que je n'ai pas avoir peur, il se leva, alla directement fermer la porte du salon et se dirigea vers moi, il m'attrapa par la taille, pressa sur mois tout son corps et me lança « N'aie pas peur tu verras », je n'ai pas pu me soustraire de son emprise, il me déshabilla et me viola. Notons par ailleurs, que Rachida, lors de l'entretien a tenu à préciser tous les détails de l'acte, que nous avons sciemment évité de les rapporter. Elle enchaîna : « Après l'acte, Abdelkader se rhabilla et rejoignît son siège, il me demanda d'en faire autant et me menaça de ne souffler mot, j'ai enfilé mes vêtements et repartit vers la cuisine, ce jour là, je préparais un plat de riz. De peur de représailles, j'ai été astreinte au silence, tout en ignorant les conséquences qui allaient s'abattre sur moi et sur mon père plus tard. La situation est restée telle quelle, jusqu'à ce jour de vendredi, dernière semaine du mois de Mai 2008, où mon frère Abdelkader est venu me demander de lui préparer du café. Il me rejoignît à la cuisine, prît une chaise, en passant à côté de lui, il m'attira vers lui et me bloqua sur ses genoux et commença à m'embrasser, au moment où mon père fît irruption dans la cuisine. Tout étourdi, il n'eût crût pas ses yeux un seul instant, il cria de toutes ses forces à l'adresse de mon frère « Qu'est-ce que tu es en train de faire « Ya Ould-El-Hram », c'est ta sœur. Il lui a intimé l'ordre de rester dans cette position et a fait appel à mon autre frère Khaled, ce dernier accouru et vît la scène. Abdelkader voulût nier tout en bloc, mais mon père persista en lui lançant des « Je t'ai vu, je t'ai vu de la fenêtre ». Dans un état de colère indescriptible, il ordonna à Khaled d'aller chercher le Muezzin de la mosquée M. Hadj Boualem et M. Ahmed, notre voisin, Khaled s'exécuta. Quelques instants plus tard les deux hommes arrivèrent, entrèrent dans le salon. Le bourreau, devant cet acte inexpié, ne trouvait rien d'autre à dire que de pointer son doigt accusateur vers moi en déclarant que c'était moi la fautive et que j'ai été parfaitement consentante. Le Muezzin sans plus attendre, et ne voulant certainement pas écouter les idioties de mon frère, se retourna vers lui en lançant : « Tu n'a pas honte, tu viens de commettre la pire des choses, c'est ta jeune sœur, qu'est-ce qui se passe dans ta tête, tu es un malade ou quoi ! » ; ne pouvant plus entendre ces réprimandes, l'indélicat frère se mît debout et s'adressa à mon père « Tu veux que je quittes la maison ? », mon père sans hésitation aucune, lui demanda de quitter immédiatement la maison et de ne plus y revenir. Au moment où khaled quitta définitivement la maison, mon père n'était pas encore au courant du viol commis auparavant. Vers la fin du moi de juin, alors que nous étions, mon père, mon frère Khaled et moi-même, entrain de dîner, Khaled annonça à mon père que Abdelkader allait se marier, mon père n'en fît rien. Seulement mon frère Khaled, et depuis le départ de Abdelkader, entrait souvent en conflit avec mon père, pour des questions de mauvaises fréquentations qu'auraient celui-ci et ses veillées tardives jusqu'à une heure et deux heures du matin. A son tour, il prît ses bagages et quitta la maison pour ne revenir qu'en mois d'Août. Déménagement vers Douar Sidi-Mejdoub, commune de Hassi Mamèche Après son retour, soit le 18 Août, nous avions déménagé de Mazagran pour aller s'installer à Douar Sidi-Mejdoub dans la commune de Hassi-Mamèche. Peu de temps après avoir emménagé, d'autres mésententes ont surgi entre mon père et mon frère Khaled. Ce dernier quitta encore une fois le domicile familial pour ne revenir que quatre mois après soit le mois de décembre. Cette fois, il donnait l'impression qu'il s'est assagi, il présenta à mon père ses excuses et implora son pardon, et promît à mon père qu'il allait rester avec nous. Doux comme il est et comme tout parent, mon père pardonna à mon frère toutes ses bêtises, et lui proposa encore mieux, c'est de le marier et de mettre à sa disposition un toit. Mais ce n'était qu'une ruse, car peu de temps après, alors que j'étais assise, jouant avec mon petit chat, khaled, se jeta sur moi et commença à m'embrasser, mon père avait aperçu la scène, accourut, il tonna à l'adresse de Khaled « Qu'est-ce que tu as fait !» Rien, répondît mon frère, absolument rien. N'étant pas convaincu, mon père alla et revint avec le livre du Saint Coran à la main et me demanda de poser la main droite sur le livre et de jurer, j'ai juré en disant la pure vérité, qui est celle de m'avoir embrasser. Au tour de mon frère, celui-ci hésita un cours instant, et jura sur le Saint livre, puis se rétracta et finît par avouer, alors mon père le chassa à son tour de la maison. La vérité finira par éclater Cependant tout ce temps passé, j'ai été enceinte sans le savoir, je n'avais ni douleurs, ni étourdissements, ni vomissements, absolument rien. Aucun symptôme susceptible de révéler ma grossesse, jusqu'à ce jour fatidique du 23 février 2009, aux environs de 4 heures du matin, où j'ai eu des douleurs atroces au niveau de l'abdomen. J'ai réveillé mon père pour m'aider à apaiser ces douleurs, peut-être que ce ne sont que des coliques, il faisait allusion au dîner de la veille, c'était du couscous au lait caillé. Les douleurs persistaient jusqu'au petit matin. Aux environs de 7 heures, difficilement, je rejoignis la cour de la maison pour mieux respirer, les douleurs se faisaient de plus en plus sentir, j'ai croisé mes bras sur mon ventre comme pour atténuer de leur pression, le bébé tomba à même le sol en plein cour, mon père ignorant absolument, commença à se taper à la tête aux genoux, à la poitrine comme un fou furieux en me lançant « Qui a fait ça, dis le moi ! », le voyant dans cet état, je lui ai dit que c'était mon frère Abdelkader. Il alla en toute vitesse alerter les voisines. Fatima, accompagnée de sa fille Amina et de la voisine Houria accourut, mon père était dans un état tel qu'il m'est impossible de le décrire, il n'arrêtait pas de pleurer et de tourner en rond comme si une foudre venait de s'abattre sur lui. C'est chez lui, que cela s'est passé sans qu'il ne se rendait compte du moins fait et geste. Rachida n'a rien voulu lui dire de peur des représailles de son bourreau de frère. Les bonnes femmes, ont pu m'allonger sur un matelas, et ont coupé le cordon ombilical et retirer le bébé. Tout de suite après, elles ont demandé à mon père de l'accompagner à l'hôpital pour procéder au curetage, sinon je risquai de mourir selon elles. Admise à la clinique publique de Mostaganem, où j'ai été prise en charge en observation médicale, puis j'ai été transférée dans un autre pavillon, où j'ai séjourné durant neuf jours. Je vous rappelle que lors de mon admission à la clinique, mon père est allé immédiatement déposer plainte contre mes deux frères Abdelkader et Khaled. Actuellement le bourreau et son frère sont derrière les barreaux, où ils auront tout le temps nécessaire pour méditer leur acte ignoble. Voilà l'histoire de la jeune Rachida, qui actuellement vit avec son père. Ce père qui a tant souffert par le comportement de ses enfants, même le 3° Mohamed, qui l'avait sauvé un jour de la mort en Espagne, lui aurait dérobé 25 millions et aurait le large. En tout état de cause, ce n'est peut-être pas un cas unique, bien d'autres se sont produits ailleurs. L'inceste est devenu un phénomène qui s'est répandu d'une manière effrayante dans notre société, après qu'il ait été passé sous silence, de ce fait la victime était maintenue dans l'anonymat et la lumière ne pouvait être jetée sur le fléau. Son aggravation est telle, qu'il est devenu un sujet de discussion des citoyens, mais malgré cela, la société civile et les pouvoirs publics continuent d'entretenir le silence.