Le pr�sident de l�Union des forces d�mocratiques et sociales (UFDS), Noureddine Bahbouh, a tenu, hier, une conf�rence de presse � la salle Mohamed-Belouizdad de la Biblioth�que nationale au Hamma (Alger). Il a fait le point sur les candidatures pr�sent�es par son parti et donn� son point de vue sur pas mal de questions alimentant le d�bat en cette pr�-campagne pour les l�gislatives de mai prochain. Lyas Hallas - Alger (Le Soir) - L�Union des forces d�mocratiques et sociales, agr�� le 28 f�vrier dernier, a pr�sent� des listes de candidats dans 43 wilayas et trois zones � forte concentration de notre communaut� � l��tranger, avec quatre listes pilot�es par des femmes. En l�occurrence, Batna, Mila, Mascara et Paris. �La commission de candidatures du parti a jug� non conformes aux crit�res que le parti a arr�t�s pour choisir ses candidats, les listes de M�d�a et El Bayadh et la direction du parti a d�cid� de ne pas se pr�senter dans ces deux wilayas. Le parti n�est pas pr�sent � Adrar, Tamanrasset et Tindouf�, indique-t-on. M. Bahbouh, pr�sident du parti et non moins ancien ministre de l�Agriculture (1994- 1997) et ex-pr�sident de l�APN (1997 � 2002), est lui, � la t�te de la liste d�Alger. Il est second� par Mme Houda Selhab, cadre au minist�re du Commerce. Les candidats de l�UFDS, souligne M. Bahbouh, au nombre de 439, ont presque tous un niveau universitaire. Ils sont jeunes universitaires, chefs d�entreprise, agriculteurs qualifi�s ou fonctionnaires exp�riment�s. Le parti a pr�sent� des listes paritaires, c�est-�-dire comptant autant de femmes que d�hommes dans les wilayas de : Alger, Oran, Constantine, S�tif, Annaba et Tizi Ouzou. Dans ce contexte, il a pr�cis� que les listes de l�UFDS comptent 40% de femmes (175). �Contrairement � d�autres partis, nous n�avons trouv� aucun probl�me � drainer des femmes candidates. Nous avons m�me rejet� plusieurs dossiers. Elles sont �g�es de 28 � 48 ans et 70% d�entre-elles ont moins de 35 ans. Hormis les t�tes de liste, elles sont pr�sentes sur toutes les listes et elles sont soit deuxi�mes (Alger, Oran, Constantine, S�tif, Oum El Bouaghi, Jijel, Guelma, Tlemcen et Biskra) ou troisi�mes (Sidi Bel Abb�s, M�sila, B�ja�a, Bouira, Mostaganem, Blida, B�char, Boumerd�s, Ouargla, Relizane, Na�ma, Chlef, Skikda, Souk Ahras, A�n Defla, A�n T�mouchent, El Oued, Tissemsilt et T�bessa) sur la liste. Elles sont � 95 % universitaires (les 5% restantes sont bacheli�res) et exercent dans la Fonction publique ou des professions lib�rales (avocates, interpr�tes�)�, pr�cisera-til. Et d�ajouter : �Les hommes sont �g�s de 35 � 55 ans.� Autre d�tail : �Le financement de la campagne �lectorale est � la charge des candidats, chacun se d�brouillera comme il pourra.� Sur un autre plan, M. Bahbouh a qualifi� de �surench�re� les mises en garde contre une �ventuelle fraude �lectorale. �Nous restons prudents bien �videmment. Nous allons coordonner avec d�autres formations politiques le contr�le de ces �lections par la mobilisation de nos militants � travers les bureaux de vote, je trouve inadmissible cette m�thode utilis�e par certains ��ou nous gagnons ou c�est la fraude��.�. A une question sur sa perception du �p�ril vert�, il dira : �Nous voulons que le d�bat porte sur les solutions � proposer aux Alg�riens pour r�gler les probl�mes �conomiques et sociaux. Et en d�mocrates, nous accepterons les r�sultats des �lections quel que soit le vainqueur, islamiste ou autre. Seulement, si nous jugeons que la d�mocratie est remise en cause, nous n�allons certainement pas baisser les bras et nous continuerons � militer.�