Le g�n�ral Sahnoun Abdellah dit �Si Abdellah� d�c�d� dimanche, � l��ge de 77 ans, des suites d�une maladie a �t� inhum� hier dans sa ville natale d�Azazga en pr�sence d�une nombreuse foule. Outre les autorit�s civiles et militaires et l�ONM de Tizi-Ouzou, de nombreux moudjahidine parmi ses compagnons d�armes de l�ex- Wilaya III historique se sont recueillis sur la d�pouille de celui qui fut l�un des premiers maquisards de la r�gion. Pr�sent parmi la foule, au m�me titre que les g�n�raux Toufik et Bouchareb, le g�n�ral-major Touati dira que le d�funt �tait �un homme remarquable de d�vouement pour la cause nationale en g�n�ral et les services de sant� militaire en particulier. En tant que responsable militaire zonal, il jouissait de l� estime des moudjahidine qui ont b�n�fici� de ses soins�. Le moudjahid Ouazar Idir qu�il avait soign� au djebel et son adjoint Mohamed Chabane des �h�pitaux militaires� du maquis corroboreront les nombreux t�moignages du c�ur, de tous ceux qu�il avait soign�s des graves blessures de guerre. �On a op�r� sans anesth�sie, amput� et soign� avec des moyens d�un autre �ge, referm� les plaies avec du fil de cordonnier comme le font les h�pitaux modernes aujourd�hui et avec une formation sommaire de secourisme au sein des scouts�, se rappellera avec �motion Mohamed Chabane. Sa carri�re d�infirmier major au maquis se poursuivra dans les hautes fonctions qu�il a assum�es apr�s l�ind�pendance, dans la sant� militaire, apr�s avoir �t� nomm� en 1960 comme chef de r�gion du MALG en zone 4. Il fut tour � tour directeur g�n�ral des services de sant�, commandant de l�Ecole nationale des services de sant� militaire, directeur r�gional, directeur de l�Ecole des services de sant� militaire, puis directeur de la Caisse de s�curit� sociale et de pr�voyance de l�arm�e, et enfin directeur central des services de sant� militaire. Discret, il montrera son humilit� dans l�affaire de l�expropriation des propri�taires terriens pour le projet d��vitement de la ville d�Azazga en se refusant d�intervenir, en d�pit du fait qu�il �tait largement touch� par l�op�ration.