La santé publique dans la wilaya de Tébessa souffre d'un important déficit en matière d'aides-soignants et d'infirmiers auxiliaires, selon les déclarations officielles. Paradoxalement, l'Ecole de la formation paramédicale de Tébessa offre chaque année pas moins de 200 places pédagogiques selon les spécialités disponibles et aussi selon les besoins de la carte sanitaire des établissements hospitaliers répartis dans toutes les communes. Au titre de l'exercice 2010-2011, l'Ecole paramédicale a bénéficie de 160 postes pour les aides-soignants et 60 postes pour les infirmiers d'Etat. Le cursus, qui comprend un cycle de 2 ans pour les aides-soignants, est ouvert sur concours aux lycéens ayant terminé leur tronc commun (sciences ou lettres). Un cycle de 3 ans est ouvert sur titre aux bacheliers pour diverses spécialités, selon la moyenne obtenue au bac, à savoir sage-femme, assistante sociale, radiologue et kinésithérapeute. Quant aux secrétaires médicales, une spécialité assurée par la même école, 10 postes, destinés aux élèves des wilayas limitrophes, à savoir Souk Ahras, Guelma, Constantine, Oum El-Bouaghi et El Oued, leur sont réservés. L'Ecole paramédicale de Tébessa compte actuellement 678 étudiants affectés dans différentes spécialités. Selon les déclarations du directeur de l'école, les objectifs tracés par l'équipe pédagogique, à court et moyen terme, consistent à améliorer la qualité de la formation pour une meilleure pratique médicale. Notre interlocuteur a mis l'accent sur la prise en charge des aides-soignants en matière de formation théorique et pratique en plus d'une mission bien définie qui consiste à assurer l'hygiène et le confort des malades, participer à quelques soins sous la responsabilité d'infirmiers et être disponibles pour les médecins et les praticiens, afin d'humaniser nos hôpitaux qui souffrent d'un manque de communication. Rappelons que deux TSS djiboutiens ont suivi leur formation au sein de l'Ecole paramédicale de Tébessa et obtenu leur diplôme au courant du précédent exercice.