P�niblement, les candidats continuent leur p�riple � la recherche d��lecteurs int�ress�s. Les salles de meetings restent souvent d�sesp�r�ment vides. Face � des attentes grandissantes, les candidats font des promesses souvent irr�alisables. La commission Sedikki continue, quant � elle, de traquer le moindre mot prononc� en langue �trang�re et la moindre affichette placard�e en dehors des emplacements fix�s � Hanoune favorable � l�imp�t sur la fortune A partir de Tizi-Ouzou o� elle animait un meeting, la secr�taire g�n�rale du Parti des travailleurs (PT) a plaid� pour l'institution d�un imp�t sur la fortune. Louisa Hanoune a, en effet, fait part de la volont� de sa formation d�introduire un article y aff�rent dans la prochaine Constitution sans pour autant dire � quelles cat�gories et � quelle hauteur sera appliqu�e cette taxe. La sentence de Belkhadem Le secr�taire g�n�ral du parti du Front de lib�ration nationale (FLN) n�a visiblement pas une tr�s haute opinion de la classe politique. Belkhadem consid�re que le discours politique de certains partis d�sirant occuper le devant de la sc�ne politique manque de consistance. Il leur reproche de faire des promesses irr�alistes... Le choix de Jil Jadid Le leader de Jil Jadid r�pond � ceux qui lui ont reproch� de ne pas animer de meetings populaires. Djilali Sofiane dit pr�f�rer les rencontres de proximit� qu�il effectue en compagnie des t�tes de liste. Une mani�re, dit-il, de toucher de plus pr�s les pr�occupations des populations cibl�es lors de ces rencontres. Il ne s�agit, dit-il, nullement de manque de moyens... Djaballah se d�fend Abdallah Djaballah en est persuad� : il croit dur comme fer qu�il fait l�objet d�une campagne de d�nigrement et il r�plique, fustigeant ceux qui affirment que les partis d�essence religieuse aspirent � mettre en place un Etat th�ocratique. Il r�pond que son parti est en mesure d�apporter des r�ponses aux maux dont souffre le pays. Des observateurs d�boussol�s Les deux observateurs de l�Union europ�enne d�p�ch�s � M�sila dans le cadre de leur mission d�observation des �lections ont visiblement �t� d�sorient�s. Ils ont estim� que la commission de wilaya �tait insuffisamment inform�e des meetings tenus dans la wilaya et ne poss�dait souvent que les listes des rencontres, sans pr�cision des noms de leurs animateurs. Des �l�ves pour remplir les salles La Commission de surveillance des �lections a reproch� � des partis politiques le recours � des �l�ves des �tablissements scolaires pour remplir des salles de meetings rest�es vides. Un d�passement signifi� aux partis politiques concern�s qui, face � la hantise des salles vides, n�ont pas h�sit� � faire appel � des �coliers. El Karama s�emm�le les pinceaux Le pr�sident d�El Karama a-t-il bien peaufin� son calendrier de campagne ? Visiblement ce n�est pas le cas, sinon comment expliquer le fait qu�il programme un meeting � El-Bayadh au moment o� il devait mener campagne � l��tranger, notamment en France. Ses proches collaborateurs n�ont pu que s�excuser face � la vingtaine de sympathisants ayant fait le d�placement � la salle de conf�rences Ahmed-Herri. En attendant le texte La question de la r�partition des si�ges pour des futures d�put�es lors des prochaines �lections l�gislatives fera probablement l�objet d�un texte. Le Conseil constitutionnel sera appel� � examiner la question et un texte r�glementaire sera probablement promulgu� par les minist�res de l'Int�rieur et de la Justice avant la date-butoir du 10 mai.