Par Kader Bakou Une l�g�re couche de peinture fra�che a m�tamorphos� la Grande-Poste d�Alger et ses environs. De jour, la crainte d�entrer en collision avec les passants dans ces rues tr�s fr�quent�es, nous emp�che d�avoir un regard panoramique sur les lieux. La nuit, quand la place est vide, on d�couvre des rues et des monuments d�une rare beaut�. Le premier qui attire le regard est justement l��difice de style n�o-mauresque de la Grande-Poste construit en 1910 par les architectes Voinot et Toudoire, du temps du gouverneur g�n�ral Charles Jonnart. Sur le toit d�un b�timent de style �europ�en�, � c�t�, est �crit : 1901. Ainsi, ce monument est centenaire. L�h�tel Albert 1er est illumin�. Les b�timents, la plupart de style dit �colonial�, rivalisent de beaut�. En allant vers la rue Didouche- Mourad, on ralentit le pas histoire d�admirer des merveilles architecturales qui semblent avoir subi une cure de jouvence apr�s les derniers travaux d�embellissement. �Les anciens� d�plorent la fermeture du c�l�bre caf� Le coq hardi, fr�quent� par l�intelligentsia alg�roise dans les ann�es 1970-80. Seule ombre � ce tableau de ma�tre : le vide laiss� par la d�molition de l�immeuble La Parisienne. Ainsi, la couche de peinture blanche et fra�che a embelli les lieux. Mais on peut faire mieux, question d�coration. En effet, l�utilisation d�autres couleurs pour les statues, les vases fleuris, etc. en relief sur les fa�ades des immeubles aurait �t� judicieuse et les aurait mis davantage en valeur. Les conseils et les services de sp�cialistes auraient pu transformer ces �uvres d�art en� chefs- d��uvre d�art ! Un peintre c�est bien, mais un artiste peintre c�est beaucoup mieux� K. B.