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Trop d�obstacles
Publié dans Le Soir d'Algérie le 07 - 05 - 2012

Un des principaux obstacles au d�veloppement du processus d�mocratique en Alg�rie est illustr� par le fonctionnement des Parlements, fonctionnement limit� et trop d�pendant de l�ex�cutif, non encore acquis � la s�paration des pouvoirs, pourtant consacr� par la Constitution.
Le m�me ph�nom�ne est observ� au niveau des partis politiques, ceux qui sont au pouvoir ayant la part belle et utilisant tous les moyens, � la fois pour retarder l�alternance politique et minimiser le r�le de l�opposition. Un des moyens de pr�venir la corruption est l�instauration effective de la d�claration de patrimoine des membres de l�ex�cutif, des �lus et des hauts fonctionnaires. Mais, l� aussi, cet instrument existe, est tr�s souvent d�tourn� et tr�s mal appliqu�. Enfin, l��volution du processus d�mocratique est li� en grande partie � la transparence dans les �lections. Comment y parvenir ? Les diff�rents facteurs qui interviennent dans la consolidation du processus d�mocratique, aux plans �conomique, politique et institutionnel, ne peuvent �tre d�un apport concret que s�ils sont �immunis�s� contre la corruption. Quel que soit le domaine dans lequel elle s�vit, la corruption proc�de du d�tournement des principes qui fondent la d�mocratie telles l��galit�, l��thique, la transparence et la justice. L�existence d�un syst�me d�mocratique est essentielle � tout syst�me d�int�grit�. La corruption r�sulte le plus souvent d�une confusion des sph�res publique et priv�e et du d�r�glement des m�canismes de r�gulation qui organisent les �changes �conomiques et la d�volution du pouvoir politique. Cette rupture d��quilibre est caract�ristique du dysfonctionnement des institutions dont l�origine est � chercher dans leurs relations parfois ambigu�s avec l�espace �conomique et le champ politique.
La domination du pouvoir discr�tionnaire
L�Alg�rie offre en ce sens un terrain o� la d�mocratie, encore tr�s fragile, est � consolider. En r�alit�, quelles que soient les modalit�s de l�organisation de la production et de l��change, la corruption tend � se d�velopper parall�lement � la formation de situation de rentes et au renforcement du pouvoir discr�tionnaire. Elle trouve donc un terreau favorable, chaque fois qu�il y a monopole, p�nurie de produits et de services, manque de transparence dans la gestion des affaires publiques. L��conomie de march� permet de r�duire la corruption quand elle est soutenue par une concurrence r�elle, par un march� fluide et par un syst�me politique dont les citoyens ont la ma�trise. � partir de ces consid�rations, les approches ethnocentriques et celles qui mettent en corr�lation lin�aire le niveau de croissance ou de d�veloppement et celui de la corruption doivent �tre remises en cause. Dans le m�me esprit, il y a lieu de souligner que la lib�ralisation des prix et des �changes est loin de constituer l�antidote aux pots-de-vin. Le contraire est prouv� par les privatisations frauduleuses, les r�seaux �tatiques parall�les, la mainmise des politiques et des militaires sur le march�, le r�le parfois peu orthodoxe des multinationales, etc.


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