Lourdement affect� par l�issue du scrutin l�gislatif de jeudi dernier avec, notamment, le score �hors normes� attribu� au FLN, une issue qui consacre le statu quo et dont les r�pliques risquent d��tre dangereuses, le pr�sident du Parti de la libert� et de la justice (PLJ) n�exclut pas l�option de renoncer � l�activit� politique partisane. M. Kebci - Alger (Le Soir) - Une option parmi deux autres, celle de poursuivre l�exp�rience partisane en solo ou dans le cadre d�une coalition avec d�autres forces politiques que le bureau national du parti aura � �tudier, ce jeudi, lors d�une r�union extraordinaire. Pour Mohamed Sa�d, qui faisait, hier, le bilan des derni�res l�gislatives lors d�une conf�rence de presse, il faut faire une lecture politique de ces r�sultats qui �consacrent une logique du pouvoir qui ne renforce ni l�autorit� de l�Etat, ni permet un jeu politique saint�, en ce sens que, d�sormais, �le jeu politique est ferm�. Il ne pourra pas en �tre autrement quand, soutiendra-t-il, �le FLN s�est vu attribuer un score qui d�fie toutes les normes alors que le parti est min� par des querelles internes et ne s�est jamais retrouv� aussi divis� que ces derniers temps avec son �clatement en trois ailes qui ont men� campagne s�par�ment�. Une issue loin de constituer une surprise pour l�ancien candidat malheureux � la pr�sidentielle d�avril 2009 tant, dira-t-il, �Belkhadem l�avait promise en pleine campagne �lectorale�. Mohamed Sa�d fera le m�me constat concernant le RND dont les 7 si�ges suppl�mentaires obtenus par rapport aux l�gislatives de 2007 que, dira-t-il, �son bilan ne justifie gu�re�. Le patron du PLJ, qui ne s�attardera pas sur la fraude, ph�nom�ne dont nombre de partis font cas, �pour n�avoir pas de preuves mat�rielles, le parti n�ayant pas suffisamment de repr�sentants dans les bureaux de vote�, expliquera-t-il, consid�rera que les promesses de changement claironn�es � longueur de discours se sont r�v�l�es au final de la poudre aux yeux puisque �tout a �t� fait de telle sorte que le statu quo se p�rennise � avec le maintien des deux partis du pouvoir�. Et � Mohamed Sa�d d��num�rer les nombreuses anomalies ayant marqu� ce processus �lectoral : moyens in�gaux pour les partis du pouvoir et ceux gravitant autour, des moyens de l�Etat au moment o� les nouveaux partis en sont priv�s, l�argent sale d�origine suspecte qui a investi avec force le terrain sans que ses d�tenteurs soient inqui�t�s, les vertus du comportement militant de plus en plus absentes ou totalement inexistantes tant il n�est plus question de militantisme et d�abn�gation. Ceci en sus d�autres consid�rations techniques qui ont compl�tement d�sorient� les �lecteurs au point de d�tourner par m�connaissance ou par fatigue leurs voix, comme les diff�rents num�ros attribu�s aux partis et l�ordre des bulletins de vote dans les bureaux de vote. Autant de contraintes qui n��taient pas pour dissuader le PLJ de renoncer � la comp�tition ou de s�en retirer en cours de route au motif que, dira-t-il, �je n�ai pas pour habitude de me retirer d�un combat engag� et que cette �lection, au-del� de ses r�sultats et de ce qui l�a caract�ris�e, a permis aux cadres du parti de s�impr�gner de ce qui accompagne un scrutin du c�t� administratif�.