Le président du Parti de la liberté et de la justice (PLJ) déplore la désorganisation et «la compétition inégale» entre les différents partis à deux jours à peine de l'entame de la campagne électorale. «La campagne électorale est menée par des partis politiques avec des moyens inégaux, voire incomparables, ce qui place les nouveaux partis en position de faiblesse», a regretté Mohamed Saïd Oubelaid, lors d'une conférence de presse qu'il a tenue hier au siège national de son parti à Alger. Enumérant certaines observations quant au déroulement de la campagne électorale en vue des élections législatives du 10 mai prochain, le conférencier a déploré «la grande générosité de l'Etat» qui bénéficie aux anciens partis politiques, tandis que les nouveaux partis sont «privés de toute aide étatique». Aussi Mohamed Saïd a-t-il dénoncé «la corruption qui gangrène la vie politique», et la passivité des pouvoirs publics dans la lutte contre ce fléau «préjudiciable à l'action politique et qui réduit la confiance des citoyens dans les partis politiques». La course effrénée à la députation à tout prix, l'impasse dans les relations entre le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales et la Commission nationale de surveillance des élections, la disparité entre les anciens et les nouveaux partis en compétition séparés par l'examen des bilans, la détérioration de l'atmosphère politique, la faiblesse des institutions, la flambée des prix à la consommation et l'incapacité des autorités à juguler la spéculation sont entre autres les observations émises par le président du PLJ. Interrogé par ailleurs sur un éventuel retrait du PLJ de la course aux élections législatives, Mohamed Saïd a dit que «dans les données actuelles, il n'est pas question de se retirer», laissant toutefois entendre qu'une «action concertée» avec tous les partis et la CNSEL pourrait être entreprise si «la situation connaîtrait une grave déliquescence». Sans pour autant remettre en cause le déroulement actuel de la campagne pour le scrutin législatif, le conférencier n'a pas manqué d'émettre des interrogations sur «le double langage» des pouvoirs publics concernant le changement politique voulu. «Des forces oeuvreraient-elles contre le changement dans le pays ?», s'est-il interrogé, exprimant de la sorte toutes ses craintes quant au changement voulu par les hautes autorités de l'Etat. «Soyons conscients pour ne pas être découragés par les partisans du statu quo», a-t-il aussitôt renchéri en guise de message d'espoir aux électeurs. En outre, Mohamed Saïd a souhaité que les choses rentrent dans l'ordre pour la suite de la campagne, tout en indiquant que le slogan du PLJ pour la campagne électorale est : «Pour un changement par les actes et non pas par les paroles». Le président du Parti de la liberté et de la justice (PLJ) déplore la désorganisation et «la compétition inégale» entre les différents partis à deux jours à peine de l'entame de la campagne électorale. «La campagne électorale est menée par des partis politiques avec des moyens inégaux, voire incomparables, ce qui place les nouveaux partis en position de faiblesse», a regretté Mohamed Saïd Oubelaid, lors d'une conférence de presse qu'il a tenue hier au siège national de son parti à Alger. Enumérant certaines observations quant au déroulement de la campagne électorale en vue des élections législatives du 10 mai prochain, le conférencier a déploré «la grande générosité de l'Etat» qui bénéficie aux anciens partis politiques, tandis que les nouveaux partis sont «privés de toute aide étatique». Aussi Mohamed Saïd a-t-il dénoncé «la corruption qui gangrène la vie politique», et la passivité des pouvoirs publics dans la lutte contre ce fléau «préjudiciable à l'action politique et qui réduit la confiance des citoyens dans les partis politiques». La course effrénée à la députation à tout prix, l'impasse dans les relations entre le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales et la Commission nationale de surveillance des élections, la disparité entre les anciens et les nouveaux partis en compétition séparés par l'examen des bilans, la détérioration de l'atmosphère politique, la faiblesse des institutions, la flambée des prix à la consommation et l'incapacité des autorités à juguler la spéculation sont entre autres les observations émises par le président du PLJ. Interrogé par ailleurs sur un éventuel retrait du PLJ de la course aux élections législatives, Mohamed Saïd a dit que «dans les données actuelles, il n'est pas question de se retirer», laissant toutefois entendre qu'une «action concertée» avec tous les partis et la CNSEL pourrait être entreprise si «la situation connaîtrait une grave déliquescence». Sans pour autant remettre en cause le déroulement actuel de la campagne pour le scrutin législatif, le conférencier n'a pas manqué d'émettre des interrogations sur «le double langage» des pouvoirs publics concernant le changement politique voulu. «Des forces oeuvreraient-elles contre le changement dans le pays ?», s'est-il interrogé, exprimant de la sorte toutes ses craintes quant au changement voulu par les hautes autorités de l'Etat. «Soyons conscients pour ne pas être découragés par les partisans du statu quo», a-t-il aussitôt renchéri en guise de message d'espoir aux électeurs. En outre, Mohamed Saïd a souhaité que les choses rentrent dans l'ordre pour la suite de la campagne, tout en indiquant que le slogan du PLJ pour la campagne électorale est : «Pour un changement par les actes et non pas par les paroles».