Nous, retrait�s de SH de l�Association des retrait�s de la wilaya de Gharda�a et de la r�gion de Hassi-R�mel, venons par la pr�sente �lever notre voix avec celles de nos confr�res Bahloul Mansour et Sa�di Youcef (leur article du 22 novembre 2011 au quotidien Le Soir d�Alg�rie) pour d�noncer les agissements non r�glementaires des pseudo-dirigeants du conseil d�administration de la MIP, et surtout de son intouchable pr�sident (en poste depuis plusieurs mandats), afin d�obtenir r�paration aux pr�judices caus�s par le laxisme de la direction g�n�rale de SH et de la d�fection du lamentable Syndicat national SH qui trouve son compte dans la non-implication de ses membres pour la d�fense des int�r�ts des travailleurs et surtout des retrait�s, et ce, malgr� la r�union du 27 juin 2011, sign�e conjointement par les repr�sentants de la DG/SH, du Syndicat national et des repr�sentants de la MIP, relative � : 1. La gestion frauduleuse et non-conforme de la PCR utilis�e par les gestionnaires de la MIP et d�cri�e maintes fois par les retrait�s (changement de la base de calcul non conforme � la convention 16% au lieu de 20%). 2. La ponction de 2% pour �frais de fonctionnement� non pr�vue par la convention. 3. La pension fig�e : malgr� les revalorisations op�r�es annuellement par l�Etat, la pension compl�mentaire (PCR) ne subit aucune actualisation ni augmentation. Les gestionnaires de la MIP d�cident unilat�ralement de figer � perp�tuit� ce revenu alors que, normalement, la PCR doit �voluer parall�lement avec l��volution annuelle de la pension de la CNR. 4. La p�riodicit� du paiement de la pension : le versement est effectu� par p�riode bimestrielle, la cotisation �tant depuis tout temps mensuelle, le paiement de la pension doit �tre de m�me, soit mensuellement. L��rosion du pouvoir d�achat actuel impose � lui seul cette logique. Si on a adh�r� � la MIP, ce n'est pas pour voir nos droits � une pension r�glementaire et r�guli�re conform�ment aux lois et r�glements en vigueur � la MIP spoli�s et/ou �tre toujours en proie � des oublis constants sans prendre l'avis des adh�rents retrait�s, mais au contraire pour avoir un plus afin de pouvoir vivre le restant de notre vie dans des conditions acceptables et non leur enlever 5% pour on ne sait quelle solidarit� alors que les travailleurs en activit� ne sont pas concern�s par cette retenue. En effet, d'apr�s la revue N�00/2006, (page 16) Mlle Sa�d Saoud Samira, directrice MIP/RCR, explique que cette contribution financi�re de 5% est ponctionn�e pour les adh�rents �g�s de moins de 60 ans et non les retrait�s de 60 ans. Nous sommes conscients que la non-repr�sentativit� des retrait�s au sein de la MIP soit au niveau des gestionnaires ou du conseil d�administration (en poste depuis plusieurs mandats) et/ou du bureau ex�cutif de cette institution qui, cens�e �tre la propri�t� exclusive de SH, vu la cotisation annuelle de chaque travailleur par rapport aux autres entit�s (soit pr�s de 5 000 DA/agent/mois), montant calcul� avant les diff�rentes augmentations des salaires et primes des agents SH (� noter qu�une augmentation sur les salaires de base de 25% vient d��tre op�r�e en f�vrier 2012), cette non-repr�sentativit� repr�sente un s�rieux handicap pour les retrait�s de SH, et ce, malgr� l�existence d�une association des retrait�s de SH dont on ne per�oit aucune activit� relative � nos revendications et � nos droits l�gitimes bafou�s par une poign�e d�opportunistes pr�ts � sucer jusqu�au dernier sou les avantages acquis par tant d�ann�es d�abn�gation et de travail pour le bien-�tre de nos enfants et de nos familles. R�pondant � l�appel de nos fr�res suscit�s, et devant les tergiversations du CA-MIP, le laxisme de la DG-SH, la non-implication de la tutelle, de la d�fection du pseudo-syndicat et de l�association des retrait�s, et avant qu�il ne soit trop tard, nous sollicitons chaque retrait� victime de la gabegie de la MIP de se manifester en signant cette pr�sente lettre pour porter nos revendications devant les instances comp�tentes afin d�obtenir r�paration au titre des pr�judices caus�s. Jusqu�� quand va-t-on se laisser faire et se taire alors que notre argent est utilis� par d�autres ? Il est temps de demander aux minist�res de tutelle tels que celui des Hydrocarbures et celui en charge des mutuelles ainsi qu�aux responsables de la direction du groupe SH de r�agir et mettre fin aux diff�rentes tractations des usurpateurs qui forment le clan qui a la mainmise sur la MIP et qui est pr�t � faire la guerre pour pr�server ses avantages indus. Tant que les honn�tes retrait�s se taisent, les m�diocres r�gneront encore pour longtemps. Un groupe de retrait�s en col�re