Nous sommes un groupe de retrait�s de l�ENPC (Entreprise nationale des plastiques et caoutchoucs). Apr�s de longues ann�es de labeur et de sacrifices au sein de l�ENPC, nous, retrait�s, avons b�n�fici�, lors de notre mise � la retraite, d�une pension compl�mentaire servie par la Mutuelle des industries du p�trole (MIP), pension qui a fait l�objet de d�cisions individuelles l�gales d�attribution d�ment �tablies par la MIP elle-m�me et adress�es � chaque retrait�. Il est � pr�ciser que cette pension ne nous a pas �t� servie gratuitement, bien au contraire, nous n�en avons profit� qu�au terme d�un rachat on�reux et d'apr�s et difficiles n�gociations. Or, depuis le 1er janvier 2006, cette pension a �t� gel�e par la MIP pour des motifs non convaincants. Depuis cette date, nous n�avons cess�, mais en vain, de frapper � toutes les portes � requ�tes aupr�s des services de la MIP/PCR, du groupe ENPC, etc. � pour que nos droits, car il s�agit bien de droits ch�rement rachet�s, nous soient pay�s, et que ces droits soient p�rennes tel qu�entendu lors des premi�res n�gociations et tel que cela nous a �t� expliqu� au d�part. Aujourd�hui, et apr�s plus d�une ann�e d�attente, nous estimons �tre arriv�s au bout de toute patience et sommes convaincus que nous avons �t� totalement arnaqu�s, puisque bafou�s dans nos droits qui sont reconnus par des d�cisions officielles de la MIP/PCR. Nous lan�ons, donc, un ultime appel � la MIP/PCR pour lib�rer, sans d�lai, cette pension avec les rappels des bimestres non vers�s et qu�elle soit p�renne. Nous souhaitons sinc�rement que cette situation se d�cante, ce qui nous �viterait de recourir � tout autre moyen l�gal � m�me de nous r�tablir dans nos droits. Une chose est s�re, nous ne nous tairons jamais, jamais, jamais... Pour le bureau syndical, le secr�taire g�n�ral, A. Bouguessa