Plusieurs dossiers politiques chauds seront abord�s durant la 9e session de l�Assembl�e parlementaire de l�Union pour la M�diterran�e (UPM) devant se d�rouler le 31 du mois en cours � Bruxelles. Le s�nateur Hadj Laib, membre de la commission des affaires politiques au sein de l�institution m�diterran�enne, a �t� d�sign� pour repr�senter l�Alg�rie. Contact�, le s�nateur nous a r�v�l� que �la r�union sera consacr�e � l�examen et la discussion des sujets br�lants de l�actualit�, notamment le processus �lectoral en Tunisie, un �change de points de vue sur la situation des partis politiques au sud de la M�diterran�e, les r�ponses aux transitions d�mocratiques. Des d�bats seront engag�s autour des besoins strat�giques, les perspectives de coop�ration et les possibilit�s d�action de la Commission des affaires politiques, de la s�curit� et des droits de l�homme notamment dans la p�riode cruciale actuelle que conna�t le Bassin m�diterran�en et les mutations politiques cons�quentes aux r�volutions�. Notre interlocuteur a ajout� que �durant cette r�union, seront connus la date et le lieu pr�cis de l�assembl�e g�n�rale de l�UPM, qui se d�roulera probablement vers la fin de l�ann�e en cours�. La victoire des partis islamistes fait craindre le pire. La chute du mouvement nationaliste arabe, la guerre en Syrie, la tentative de d�stabilisation du Liban et le blocage du processus de paix en Palestine et au Sahara occidental ont rendu la situation inextricable. L��gypte, qui co-pr�side l�UPM aux c�t�s de la France, a �t� prise d�assaut par la confr�rie des Fr�res musulmans qui ont r�ussi � prendre le pouvoir au sein de l�institution l�gislative et de l�Ex�cutif. Ils n�ont pas cach� leur volont� d�instaurer la charia. La Tunisie, de son c�t�, qui pr�pare son texte fondamental y a fait allusion �galement. Pareil pour la Libye. Ces pays, partie prenante de l�UPM, � l�exception de la Libye qui a un r�le d�observateur avec l�Irak, risquent de basculer vers un Etat islamique dans lequel la d�mocratie, les libert�s individuelles et collectives seront r�duites, sans oublier les droits des femmes, les premi�res � souffrir des affres de l�islamisme. Il est � signaler que l�Assembl�e parlementaire de l�UPM comprend quatre commissions en sus de celle des affaires politiques, � savoir la Commission �conomique et financi�re, des affaires sociales et de l��ducation, la Commission pour les droits de la femme dans les pays euro-m�diterran�ens, la Commission ad hoc sur l��nergie, l�environnement et de l�eau et, enfin, la Commission pour la promotion de la qualit� de la vie, des �changes humains et de la culture. Pour rappel, l�UPM, qui a �t� cr��e en d�cembre 2003 � Naples (Italie) regroupe les 27 parlements de l�Union europ�enne, les 10 parlements des pays du sud de la M�diterran�e et 6 parlements d�autres pays. Elle a notamment pour objectifs de d�velopper le partenariat euro-m�diterran�en et de favoriser l��change de points de vue sur les questions relatives au partenariat. Elle a �t� initi�e par le pr�sident fran�ais sortant Nicolas Sarkozy pour court-circuiter le Processus de Barcelone qui, selon ses d�tracteurs, avait atteint ses limites. L�UPM a connu des hauts et des bas. Le projet pi�tinait fin 2008. L'invasion de Gaza par Isra�l durant cette ann�e a marqu� un tournant dans l'histoire de l'UPM et pour la premi�re fois depuis le lancement du processus Euro Med, en novembre 1995, des pays boycottent les r�unions. Les conflits r�gionaux de la rive sud (Sahara occidental, conflit chypriote, conflit isra�lo-palestinien) ont entrav� les possibilit�s d'avancement de ce projet. L�UPM a �t� relanc�e le 28 avril 2010 par la Commission des affaires �trang�res du Parlement europ�en.