Nous nous devons de condamner et de contre-carrer la tentation mal�fique et maligne du militaro- philosophico-interventionniste de BHL � la solde des sionistes, et de nous en pr�munir dans notre sph�re arabo-islamique. Mais, nous devons aussi condamner le bain de sang perp�tr� par la folie g�nocidaire des Assad en Syrie ; et au-del� de la condamnation, bien plus ! Et encore une fois, si vous me demandiez en quelle langue fuss�-je pensant ? Je vous r�pondrais par l'autre question : en quelle langue souffrez-vous devant la trag�die syrienne ? L'arabe, la langue et son AAHHH ! De la douleur ! Celle-l�, c'est la vraie, la maternelle arabe qui nous permettait de communier avec le peuple de Syrie. Oui, la langue arabe, celle des lumi�res et des voies universelles ; l'arabe d'une essence et d'une quintessence culturelle, civilisationnelle et ethnique, qui sont aussi n�tres ! Et l'essence et la quintessence sunnites. Car oui, apr�s le massacre de Houla, l'�preuve du courage arabe en Syrie n�est pas tant d�y mourir, mais d�en survivre. Et que mon pays l�Alg�rie sache que porter l'h�ritage novembriste implique des pouvoirs, des devoirs et des responsabilit�s. Car voyez-vous, la diplomatie c'est aussi l'art de plonger dans des eaux troubles, sans faire de plouf entachant notre h�ritage r�volutionnaire. Et celui qui m�nagerait un r�gime syrien aux fronti�res c�r�brales de la tentation g�nocidaire, se m�nage mal lui-m�me ; et assassine par ricochet l'esprit du 1er Novembre 1954 dont le soutien aux peuples �pris de causes justes est ind�fectible. Et encore une fois, si vous me demandiez en quelle langue je pensais en disant cela, je vous r�pondrais par l'autre question : en quelle langue souffrez- vous devant la trag�die syrienne ? L'arabe ! Qui nous permettait de communier avec le peuple de la belle Syrie �prise de d�mocratie, de modernit�, d'universalit�, de sa magnificence civilisationelle Omeyyade, et en r�volte contre les centurions sectaires et g�nocidaires d'un r�gime barbare et horstemps. Un r�gime apartheid qui rappelle l'Etat sioniste et l'ancienne Afrique du Sud ; ce r�gime minoritaire des alaouites, qui par le sang et le fer �esclavagise � la majorit� syrienne sunnite et les minorit�s kurde et chr�tienne. Un r�gime qui rappelle celui de Kim Il-sung et de ses h�ritiers en Cor�e du Nord. Une langue arabe d'intelligence pragmatique et g�ostrat�gique ancr�e dans les valeurs novembristes alg�riennes et traitant de la Syrie. Celle-l� m�me qui nous impose l'urgence de sauver le peuple syrien de la barbarie g�nocidaire des Assad et de leurs centurions. Et donc, qu'il faille plus que jamais recourir, sous une impulsion alg�rienne, � une d�cision effective arabe d'isolement, de d�l�gitimation et de sanctions contre les Assad et leur r�gime. ouvrant la voie ainsi, � une r�solution contraignante du Conseil de s�curit�, qui devra faire sienne et ce, par une saisine arabe : de la cessation du bain de sang et de l'annihilation des pr�misses et des pr�mices de la guerre civile. Une r�solution onusienne qui se doit aussi d'appeler � une coordination op�rationnelle araboturc ; reconnue comme �tant la seule force habilit�e � intervenir en Syrie, et ce, dans le cas d'une raison humanitaire majeure, fermant ainsi la voie � toute autre intervention ou ing�rence, f�t-elle atlantiste � la BHL ou autre. La participation turque �tant sous l'�gide de la Ligue arabe et sous mandat de l�ONU. Une telle approche � n'en pas douter aura l'approbation de la Chine et de la Russie au sein du Conseil de s�curit� (leurs int�r�ts financiers, �conomiques et g�ostrat�giques dans le monde araboturc �tant sans commune mesure avec ceux qu'ils peuvent avoir en Syrie), et donc le r�gime syrien sera soumis � une pression telle qu'il lui sera impossible de ne pas plier. Ceci �tant, ladite r�solution onusienne se doit d'�tre aussi contraignante et ferme � l'�gard des courants de l'opposition syrienne, pour qu'ils s'astreignent � une option politique pour une solution n�goci�e. Et, me semble- til, la seule solution qui vaille dans ce contexte syrien, c'est celle d'une transition coll�giale form�e par tous les courants de l'opposition syrienne et par la minorit� alaouite au pouvoir. Une transition coll�giale qui aura pour urgence de mettre fin au bain de sang et d'�loigner la Syrie des dangers de la guerre civile et de la r�partition. Une transition coll�giale qui aura aussi la charge d�organiser, � terme de stabilit� en Syrie, des �lections libres et d�mocratiques, avec la participation de tous les courants d'opposition, y compris celle du Baath et de la minorit� alaouite et chiite des Assad. Des �lections organis�es sous le contr�le des Arabes, des Turcs et en pr�sence de l'�il-lynx des observateurs internationaux mandat�s par l'ONU, parmi lesquels la pr�sence des Russes et du Centre Jimmy Carter est plus que souhait�e comme gage de r�ussite. Et celui qui en sortira vainqueur se doit de respecter par une charte contraignante et sign�e : les lois universelles de l'alternance d�mocratique et pacifique, le respect des droits de l'Homme et des femmes, et ceux des minorit�s ethniques et religieuses, y compris kurdes, chr�tiennes et alaouites, ainsi que le respect de la citoyennet� dans un Etat de droit et de modernit�. Un Etat syrien aussi garant des grands �quilibres diplomatiques et g�ostrat�giques, notamment ceux de la Russie. Mais ce, dans le respect de l'ind�pendance, de la souverainet� et des int�r�ts vitaux de la Syrie. Nabil Mourad Revoil� le �qui-tue-qui ?� en� Syrie ! Le m�me �qui-tue-qui ?� qui a d�j� servi contre nous. Relay� par nos harkis pro-sionistes pour une obole et des chutes de tables. Il est aujourd'hui utilis� contre la Syrie. Un des rares pays � r�sister contre les sionistes et les chameliers dangereusement incultes. Il ne s'agit pas ici de soutenir les autocrates arabes, ni les clans familiaux plus ou moins tribaux qui dirigent leurs pays. On sait ce que vaut le contre-projet �d�mocratique � propos� par l'Empire et ses sbires. Il suffit de voir ce qu'il est advenu de la Tunisie n�o-bourguibiste (dirig�e � nouveau par les familles de la Marsa et de leurs alli�s de La Goulette (et de la Ghriba, n'est-ce pas M. Trabelsi ?) ou de la Libye d�pec�e � toujours au nom de la d�mocratie � jet�e en p�ture aux tribus, pendant que les transnationales mettent la main sur les richesses du pays et placent leurs pions dans le Sahel pour un contr�le peu � peu global d'une r�gion g�o-�conomiquement strat�gique. Tout le reste est pertes (pour les autres) et profits (pour ces criminels n�ocoloniaux).