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1962-2012 : O� EN SOMMES-NOUS CINQUANTE ANS APR�S ?
6- Entre le mauvais et le pire
Publié dans Le Soir d'Algérie le 24 - 06 - 2012


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La premi�re exp�rience d��dification du pays s�est �tal�e de juillet 1962 � f�vrier 1989 (adoption d�une Constitution d�mocratique) et s�est articul�e autour du syst�me du parti unique. Elle a d�bouch�, comme on le sait, sur une crise syst�mique et tragique.
La deuxi�me a commenc� en 1989 sous l��gide de la d�mocratie et se poursuit � ce jour sans qu�on puisse dire si elle repr�sente un mieux ou un pire par rapport � la premi�re. Ce qui s�est produit entre Octobre 1988 et les premi�res �lections pluralistes de juin 1990 (municipales) et de d�cembre 1991 (l�gislatives) peut �tre d�crit comme un processus de d�-massification du peuple � la suite du �bing bang� d�Octobre 1988. On se d�-massifie en se d�tachant d�un ensemble compact pour former par accr�tion de nouveaux regroupements autour de valeurs, affinit�s et solidarit�s elles-m�mes nouvelles. Ces accr�tions ont imm�diatement exerc� leur force gravitationnelle sur les citoyens, r�v�lant une double division du pays : une division verticale, d�j� ancienne, entre le pouvoir et le peuple, et une division horizontale � l�int�rieur du peuple lui-m�me, cliv� en courants politiques oppos�s au pouvoir et entre eux. Les deux forces gravitationnelles les plus attractives �taient le �mauvais�, incarn� par ce qui restait comme institutions et mentalit� du syst�me du parti unique, et le �pire�, repr�sent� par l�islamisme politique. On a vu ce m�me ph�nom�ne appara�tre dans les pays arabes qui se sont d�-massifi�s � l�occasion de leurs r�volutions et des premi�res �lections libres organis�es. Les soci�t�s arabes, n�ayant connu que le despotisme et la culture th�ocratique, ne pouvaient se trouver � l�heure de la d�mocratisation que forc�es au choix entre ces deux mod�les. Devant le spectacle de ces divisions et des risques qu�ils faisaient courir au pays, on s�est mis en Alg�rie � maudire le multipartisme et � regretter la stabilit� et l�uniformit� d�antan. On reprocha � la �d�mocratie� d�avoir rompu les amarres et � la libert� d�expression d�avoir lib�r� tous les d�mons. C�est ce qu�on entend et observe actuellement dans les pays arabes touch�s par le �printemps�. Etrange renversement o� la solution est devenue le probl�me. Le mauvais et le pire sont comme des fr�res jumeaux �lev�s dans une m�me culture mais s�par�s � l��ge adulte par la strat�gie � suivre pour r�aliser leur vision de la soci�t� qu�ils regardent comme un magma d�individus � conduire vers une utopie portant le nom de socialisme, hier, ou d�islamisme, de nos jours. �L�homme providentiel� et le �cheikh� se sont disput�s les faveurs populaires en lui proposant, l�un le populisme profane, l�autre le populisme religieux. Les deux id�ologies excluent autant que faire se peut les libert�s publiques, la d�mocratie, la rationalit� et le libre arbitre. Pour corseter et tenir la soci�t�, l�un a trouv� par le pass� le centralisme d�mocratique, et l�autre aujourd�hui l�Etat th�ocratique, les deux syst�mes ayant en commun la pens�e totalitaire et le monolithisme. C�est � cette rivalit�, � ce bras de fer que se livrent pr�sentement en Egypte les militaires et les islamistes, les uns reconnaissables � leur uniforme, les autres � la marque qu�ils portent sur le front. Les premiers voient dans les forts taux d�abstention aux �lections un refus de l�Etat islamique, tandis que les seconds se r�clament de la l�gitimit� populaire. Ni le �mauvais� n�est mort ni le �meilleur� n�est apparu. Les deux bellig�rants �taient au coude � coude dans l��lection pr�sidentielle, refl�tant le clivage en deux parts �gales de la soci�t� �gyptienne. Fuir en avant, c�est foncer t�te baiss�e et ne pas envisager de revenir en arri�re m�me si on a tout rat�. On ne sait pas o� on va, mais on continue d�avancer, de foncer sans lumi�re, sans vision et sans cap. C�est ce qu�a fait le r�gime du parti unique en Alg�rie, persistant dans l�erreur malgr� ses �checs dans tous les domaines. Le �mauvais� est toujours l�, masqu�, grim� et avec un renfort de moyens qu�il n�a jamais eus. Il a consid�r� le trou noir dans lequel a sombr� son ancien monde et entrepris au fil des ans de le combler avec mille riens. Les quelques partis et figures qui ont tent� d�apporter des id�es constructives ont �t� noy�s dans le flot des dizaines de partis sans id�es et sans programme cr��s � seule fin de brouiller le jeu, et c�est ainsi que le b�b� a �t� jet� avec l�eau du bain. L�islamisme, lui, est une fuite en arri�re comme nos anc�tres fuyaient le conqu�rant �tranger, cherchant le salut dans les montagnes et le d�sert. Ayant commenc� par le �tabligh�, le pros�lytisme et la militance politique, il s�est transform� en culture sociale. D�sarm� ou dissuad� de recourir aux armes, il en a pris d�autres, �quip�es de silencieux pour ne pas faire de bruit. Il a en effet chang� de m�thode : il veut prendre la soci�t� individu apr�s individu, l�un ramenant l�autre, orchestre sournoisement une campagne de rejet des lois et des r�gles de vie sociale au profit de la morale individuelle, instruit insidieusement un proc�s contre l�Etat national et propose l�exil dans le pass� et les chim�res. C�est le recul �halal� devant le progr�s �haram�. Parce qu�il n�est pas arriv� � se projeter dans l�avenir, l�islamisme est tomb� dans le f�tichisme, le culte des symboles et des choses. Faute de pouvoir mettre en avant des pens�es et des mod�les de vie innovants, il brandit le �costume islamique�, la �banque islamique�, le �djihad islamique �, la �solution islamique�, �l�Etat islamique�� Le �pire� ayant �t� jugul� en Alg�rie au prix de centaines de milliers de vies humaines, il faut faire le point. Cette victoire est-elle d�finitive ? Sommes-nous sortis de la crise ? Est-elle finie ou n�est-elle qu�endormie comme une b�te chloroform�e ? N�y en aura-t-il pas une autre, ayant pour cause autre chose que l�interruption d�un processus �lectoral ou le manque d�argent ? Sommes-nous s�rs de ne pas �tre comme ce conducteur qui a fait le plein d�essence de sa voiture au moment de prendre la route sans savoir s�il pourra en faire un autre sur son chemin ? Nous vivons actuellement une p�riode d�accalmie. Ce n�est pas totalement le cessez-le-feu mais la lutte contre le terrorisme est ma�tris�e, les forces de l�ordre ont renforc� leurs effectifs, am�lior� leur �quipement et poss�dent une plus grande exp�rience. Le terrorisme ne repr�sente plus un risque majeur pour la R�publique, mais l�islamisme politique qui l�a engendr�, s�il confirme son recul dans les urnes, est encore actif dans le pays. Les g�n�rations qui ont dirig� le pays depuis l�Ind�pendance sont, elles, sur le d�part. Elles pr�parent leur �khotbat al-wad�a�, mais les d�fis qu�elles n�ont pas relev�s sont l�, connus et chiffr�s : 97% de nos devises proviennent de l�exportation des hydrocarbures, une ressource sur laquelle nous ne pourrons pas compter dans les prochaines d�cennies ; 70% des recettes budg�taires proviennent de la fiscalit� p�troli�re ; 60% de nos produits alimentaires sont achet�s � l��tranger ; le ch�mage est important et le d�ficit en logements et en infrastructures sociales �norme� La crise que nous avons connue n�est rien par rapport � celle qui nous attend si nous ne parvenons pas dans les toutes prochaines ann�es � lever ces hypoth�ques. Il faudra pour cela reconqu�rir la confiance du peuple, lui ouvrir la possibilit� de participer � la reconstruction du pays, cr�dibiliser les institutions, moraliser l�administration, clarifier la vision �conomique� Lorsqu�un �difice se d�sagr�ge, on ne doit pas essayer de le retenir, de le rafistoler, de le replatrer, on doit au contraire achever ce qui en reste pour reconstruire autre chose � la place. Des gravats doit sortir une construction neuve, un nouveau projet de vie. Les fausses valeurs qui l�ont port� doivent �tre liquid�es et remplac�es par de nouvelles ; le cerveau doit �tre vidang� des anciennes repr�sentations mentales ; nos qualit�s naturelles doivent �tre activ�es et socialis�es par le truchement des programmes d��ducation, du discours politique, de l��change d�opinion, de la cr�ation culturelle, et devenir compatibles avec les n�cessit�s d�une vocation nationale. Les id�es se rapportant � l�Etat, � l�islam, � l��conomie et � la d�mocratie doivent �tre revues, corrig�es et actualis�es afin d�en faire des notions de progr�s et des concepts de renaissance. Nous devons purger nos esprits du populisme et de la cr�dulit� cultiv�s en nous par l�ancien syst�me et l�islamisme et les remplacer par le sens critique, la lucidit�, le r�alisme et la comp�tence. Il faut nous reconstruire avec des id�es neuves, celles de notre temps, tout en restant inspir�s par nos valeurs spirituelles et culturelles. Nous ne sommes malheureusement pas encore sur cette voie. Dans notre logique o� tout est � l�envers, il n�est pas surprenant qu�� l�occasion du dernier renouvellement de l�Assembl�e nationale le taux qui devait �tre celui de l�abstention soit devenu celui de la participation et que la minorit� d�cide pour la majorit�. Les autorit�s y ont pourtant vu un grand �sens du civisme des citoyens et l�exercice de la souverainet� par un peuple conscient et responsable�. Heureusement pour eux, sans quoi ils seraient devenus fous, les Alg�riens regardent ce qui se passe dans le reste du monde et connaissent en particulier un pays, la France, dont les cha�nes de t�l�vision sont capt�es chez eux et o� vivent deux millions d�Alg�riens de souche ou �migr�s. Ils ont suivi pour bon nombre d�entre eux la campagne pour l��lection pr�sidentielle et celle pour les l�gislatives, assist� � l�alternance au sommet de l�Etat entre la gauche et la droite et suivi de pr�s le processus au terme duquel on devient pr�sident d�un grand pays apr�s avoir parcouru un long chemin, sautant les obstacles l�un apr�s l�autre, se soumettant aux questions, aux critiques et au d�bat avec les autres pr�tendants. C��tait � qui pr�senter les meilleures propositions pour r�duire la dette publique, relancer la croissance, �quilibrer les comptes de la s�curit� sociale, d�finir le r�gime des retraites, cr�er des emplois� S�il a �t� question quelques fois de questions religieuses, ce n�est pas parce que le christianisme s�est mis � poser probl�me mais parce que l�islamisme s�est invit� au d�bat : burka,
niqab, nourriture halal, s�paration des hommes et des femmes, pri�re sur la voie publique� Tout se passait en pleine lumi�re, la comp�tence personnelle des postulants �tait �blouissante, allant au d�tail infime, aux sujets les plus techniques et aux chiffres les plus pr�cis et tranchant nettement avec le mod�le de dirigeant arabe que nous connaissons : incultes, au-dessus des �d�tails�, m�prisant les �questions techniques� laiss�es � leurs subalternes� C�est des pays d�mocratiques et modernes qu�il faut s�inspirer, et non de la �stabilit� et du �nationalisme� des Ben Ali, Kadhafi, Moubarak, Bachar et autres. Le meilleur et le pire sont inscrits dans la nature humaine, mais c�est le type d�environnement dans lequel vit l�individu qui d�termine sa propension � l�un ou � l�autre. L� o� la soci�t� est bonne par ses lois et ses institutions les individus tendent naturellement vers le meilleur ; l� o� les individus ne sont pas organis�s par leur Etat et ses lois en soci�t�, ils se retrouvent livr�s � eux-m�mes et il en d�coule n�cessairement le pire. Le meilleur est encore loin, hors de port�e, alors que c�est dans cette direction qu�il faut r�fl�chir et agir. Il ne se forme pas spontan�ment mais r�sulte d�une lente �volution qu�il faut engager le plus vite possible. Le �mauvais� �tant � l�origine du �pire�, c�est sur lui qu�il faut agir de telle sorte que nous puissions entrevoir la possibilit� du meilleur, cette perspective sciemment exclue de notre horizon, ce cha�non manquant dans notre vie, ce stade d��volution inconnu de nous. Parmi les lecteurs qui m��crivent, plusieurs m�ont adress� des textes de leur composition. Un compatriote de Ouenza, M. Ali Hammi, m�a envoy� cette amusante mais fort instructive parodie de Rudyard Kipling que je propose in extenso aux lecteurs :
�Si tu te l�ves t�t et que tu ouvres ta fen�tre sans inhaler une bouff�e de poussi�re, sentir des odeurs naus�abondes ou entendre des injures � faire trembler la terre
Si tu sors de chez toi sans devoir chercher d�sesp�r�ment un sachet de lait frais pour tes enfants
Si ton robinet coule au moins deux fois par quinzaine
Si les pannes de courant ne d�truisent pas tes appareils �lectrom�nagers
Si tu peux communiquer avec autrui sans go�ter aux d�sagr�ments du r�seau
Si tu peux transporter un souffrant � l�h�pital sans avoir les yeux fix�s sur l�aiguille du carburant
Si tu peux savourer le plaisir de conduire ta voiture sans avoir l�embarras du choix entre les nids-depoule
Si tu peux constituer un dossier sans en acheter les pi�ces comme on ach�te des pi�ces de rechange et payer des pots de vin pour les obtenir
Si tu peux trouver des timbres fiscaux au bureau de poste au lieu de les acheter dans le kiosque du coin
Si tu peux retirer ton salaire sans avoir � te d�placer dans des contr�es lointaines
Si ta promenade n�est pas g�ch�e par un nuage de sachets ou des amas de petites bouteilles vertes
Si ta prog�niture passe son temps libre � jouer dans des aires de jeu qui lui sont am�nag�es au lieu des montagnes d�ordures m�nag�res
Si tu peux sortir de chez toi sans craindre un cambriolage certain
Si le niveau scolaire de ton fils, de ton fr�re ou de ton voisin est �valu� � sa juste valeur
Si le dipl�me obtenu refl�te r�ellement le niveau de son d�tenteur
Si le tribalisme ne surgit pas � chaque s�lection
Si, chaque jour, tes concitoyens avancent d�un millim�tre au lieu de reculer d�un kilom�tre
Tu pourras postuler au statut d��tre humain, mon fils �.
N. B.
Dimanche prochain : (7 et fin) : L�avenir


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