La Conf�d�ration g�n�rale du patronat du b�timent, des travaux publics et de l�hydraulique (CGP-BTPH) est n�e, avec l�ambition de participer aux r�unions tripartites. Une nouvelle organisation patronale, dont l�assembl�e constitutive s�est tenue hier � l�h�tel Hilton, � Alger, vient d��tre cr��e � l�initiative de l�Union g�n�rale des entrepreneurs alg�riens (UGEA), une organisation pr�sente dans 42 wilayas du pays. Appel�e � regrouper les diff�rents maillons de l�industrie du BTPH (entrepreneurs, industriels en mat�riaux de construction et �quipementiers, architectes, ing�nieurs...), la CGP-BTPH, est �ouverte � toute adh�sion�, a d�clar� le pr�sident de l�UGEA, Abdelmadjid Dennouni. En ce sens, cette Union a entam� une d�marche de sensibilisation des professionnels du BTPH notamment les briquetiers, et des contacts sont en cours avec quelques organisations patronales, affirme M. Dennouni. Et d�autant que la cr�ation de cette conf�d�ration permettra certainement aux op�rateurs du BTPH de �porter clairement leur voix�, voire d�ambitionner � participer aux r�unions tripartites (gouvernement-UGTA-patronat). L�on laisse entendre � ce propos que c�est le Premier ministre qui aurait recommand� le regroupement des op�rateurs dans une conf�d�ration pour pouvoir participer aux tripartites. Soit permettre � ces entrepreneurs, engag�s dans une dynamique de mise � niveau et de professionnalisation et partenariat avec les pouvoirs publics, de formuler des propositions claires et pertinentes pour le d�veloppement du secteur du BTPH. Un secteur qui compte plus de 30 000 PME avec un effectif de 800 000 employ�s et qui reste porteur. Certes, une situation de r�cession a �t� observ�e durant les deux derni�res ann�es. N�anmoins, Abdelmadjid Dennouni semble optimiste sur la reprise de l�activit� depuis la fin de l�ann�e 2001, voire durant les prochains mois. A charge cependant de valoriser les projets r�els et structurants et d�en discuter avec les pouvoirs publics, observe le pr�sident de l�UGEA, convaincu que les comp�tences alg�riennes sont av�r�es. Il s�agit donc d�impliquer davantage et mieux l�outil national de r�alisation, assurer l�acc�s �quitable et loyal � la commande publique... Mais aussi de d�velopper la formation professionnelle et universitaire dans les m�tiers qualifiants, faciliter les conditions de recrutement notamment et assurer une meilleure r�gulation du march� des mat�riaux de construction. Et d�autant que la main-d��uvre qualifi�e reste encore d�ficitaire, le recours � l�expertise �trang�re se poursuit m�me quand les comp�tences locales sont av�r�es. Comme des entreprises du BTPH peinent � recouvrer des cr�ances importantes aupr�s de certains ma�tres d�ouvrage, subissent un endettement fiscal et ne b�n�ficient pas des dispositifs de r��chelonnement bancaire. Mais aussi dans la mesure o� le ciment �pose probl�me�, selon le pr�sident de l�UGEA qui constate un d�ficit de l�ordre de 2,5 millions de tonnes pour ce mat�riau. Estimant que le d�ficit entre l�offre et la demande encourage la hausse des prix et les pratiques sp�culatives, Abdelmadjid Dennouni en appelle � adopter des �m�canismes �conomiques � en mati�re de r�gulation. Il s�agit d�aligner le prix du ciment sur celui du march� international. Mieux, r�guler le march� de l�importation et �viter ainsi la sp�culation.