Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.
REPORT DU PROC�S DE L�AFFAIRE OPPOSANT ALG�RIE-T�L�COM AUX SOCI�T�S ZTE ET HUAWEI La d�fense revendique la pr�sence du repr�sentant de la banque Natixis
Pr�vue pour ce mardi au niveau de la cour d�Alger, le proc�s en appel de l�affaire opposant Alg�rie-T�l�com aux deux soci�t�s chinoises ZTE et Huawei a �t� report� pour le 14 du mois en cours. La d�cision a �t� prise par le pr�sident du tribunal suite � l�absence � l�audience de l�un des deux mis en cause dans cette affaire. Abder Bettache - Alger (Le Soir) - C�est la seconde fois cons�cutive que le proc�s en question est report� pour le m�me motif, soit �l�indisponibilit� � d�un des mis en cause dans cette affaire. Il s�agit de M. Mohamed Boukhari, l�ex-conseiller au minist�re de la Poste et des nouvelles technologies et d�Alg�rie-T�l�com. Ce dernier se trouvant dans un �tat de sant� jug� �grave� est admis � l�h�pital. Ainsi, face � cette situation, le pr�sident du tribunal a d�cid� que pour la prochaine audience, la personne concern�e doit �tre pr�sente � l�audience �quitte � passer par un mandat d�amener�. Sur un autre plan, les avocats de Chani Medjdoub, dont Khaled Bourayou et Belarif, ont r�it�r� leur principale revendication d�j� exprim�e lors de la derni�re audience. Les deux avocats ont demand� � la cour la convocation du repr�sentant de la banque Natixis de Luxembourg ainsi que le nomm� Dominique Fermier, qui exerce au sein de la m�me institution financi�re. �Pour la manifestation de la v�rit� et pour la tenue d�un proc�s �quitable, le tribunal doit r�unir toutes les conditions pour sa tenue�, a-t-on plaid�. Poursuivis et condamn�s par le tribunal de Sidi M'hamed � une peine de 18 ans de prison ferme, pour �corruption et blanchiment d'argent� (entre 2002 et 2006), et apr�s avoir interjet� appel, Mohamed Boukhari, ancien conseiller du P-dg d'Alg�rie T�l�com (en d�tention), et Medjdoub Chani, homme d'affaires alg�ro-luxembourgeois, cit� dans l'affaire de l'autoroute Est-Ouest (en d�tention), �taient cit�s � compara�tre, hier, avec deux soci�t�s chinoises, ZTE et Huawei, devant la chambre p�nale pr�s la cour d'Alger. Cette affaire, faut-il le rappeler, a �clat� � la faveur de la commission rogatoire transmise par le juge d'instruction en charge du dossier de l'autoroute Est- Ouest, aux autorit�s luxembourgeoises, pour enqu�ter sur les biens de Chani Medjdoub. Les r�ponses font �tat, parmi la liste des entreprises qui lui appartiennent, d'une soci�t� fiduciaire o� sont domicili�s les comptes de deux entit�s �conomiques fictives appartenant � Mohamed Boukhari, aliment�s par les soci�t�s chinoises ZTE et Huawei, qui l'avaient recrut� en tant que conseiller � la communication, alors qu'il occupait toujours son poste au sein d'Alg�rie T�l�com. Pour Mohamed Boukhari, les sommes vers�es, qui ont atteint 9 millions de dollars, repr�sentaient en fait sa r�mun�ration en tant que conseiller � la communication, mais le contrat qu'il a sign� avec les Chinois pr�cisait que 50% des versements appartiennent aux repr�sentants chinois install�s en Alg�rie, qui sont (au nombre de trois) actuellement en fuite et contre lesquels un mandat d'arr�t international a �t� lanc�. Mohamed Boukhari avait clam� son innocence, soulignant que les contrats de consulting qu'il a sign�s avec les Chinois n'avaient aucun lien avec les march�s qu'ils avaient obtenus.