Au lendemain de la grave attaque � l�aide d�armes blanches et de gourdins sur de paisibles citoyens sur le cours de la R�volution, lieu mythique du centre-ville de Annaba, par une meute de malfrats encagoul�s dont la majorit� �tait sous l�effet de stup�fiants (kif et psychotropes), la S�ret� de wilaya de Annaba a proc�d� � l�interpellation d�une dizaine de mis en cause. Cette interpellation a �t� effectu�e dans le cadre d�une op�ration coup-de-poing de la police, men�e par le chef de S�ret� de wilaya, elle a eu pour cadre la Vieille-ville qui, de par la v�tust� des nombreuses demeures s�y trouvant, est constamment squatt�e par des gens en grande partie �trangers aux lieux, aux dires des habitants de cette partie de l�antique Hippone. Pr�sent�s � la justice hier lundi, les interpell�s ont �t� plac�s sous mandat de d�p�t par le juge instructeur pour constitution de bandes de malfaiteurs, agressions, vols et destruction de biens d�autrui notamment. La �descente punitive� contre les biens et les personnes de ces adeptes d�une nouvelle forme de criminalit� fait suite � l�arrestation de l�un des leurs pour plusieurs m�faits punis par la loi. Ils ont attaqu� le commissariat du 2e arrondissement situ� � la Vieille-ville pour l�extraire des mains des policiers. N�ayant pas r�ussi � le faire, ils se sont retourn�s contre de simples citoyens dont certains accompagn�s de leurs familles, prenant tranquillement leurs boissons ou cr�mes glac�es au niveau du cours de la R�volution r�put� pour ses cr�meries qui ne d�semplissent pas et restent ouvertes tard dans la nuit durant chaque saison estivale. De leur c�t�, les gendarmes de la compagnie de Rezgui-Rachid, ex-St- Cloud, ont r�ussi � ma�triser deux bandes de malfaiteurs qui �cumaient les localit�s secondaires d�Es Sarouel, Chabia, El Qaria et Oued Nil. Ces dangereux d�linquants dont plusieurs r�cidivistes, r�cemment lib�r�s de prison dans le cadre des mesures de gr�ce pr�sidentielle, arm�s d��p�es, machettes, couteaux et gourdins, s�en prenaient, en plein jour, � toute personne empruntant les routes de ces localit�s. Elle ne sortira indemne qu�apr�s avoir pay� �la d�me�. Ainsi, ils sont � l�origine d�une trentaine d�agressions de personnes souvent bless�es pour les terroriser et les pousser � remettre ce qu�elles ont comme argent et autres objets de valeur. Comme ils comptent � leur actif une dizaine de cambriolages d�appartements. On est carr�ment revenu au temps du brigandage connu au Moyen Age, commente-t-on � Annaba. Sur les quatre bandes signal�es dans ces parages, les membres de deux d�entre elles ont �t� mis hors d��tat de nuire par les gendarmes de Annaba alors que ceux des deux autres sont activement recherch�s. Pr�sent�s � la justice dimanche et lundi, huit malfaiteurs ont �t� plac�s sous mandat de d�p�t.