L�actuelle et tant d�cri�e direction du FFS se doit de compter avec la fronde qu�inscrit, dans la dur�e et � la p�riph�rie du parti, le groupe men� par nombre de ses anciennes figures de proue dont les anciens premiers secr�taires Kerboua, Bouhadef, Djoudi Mammeri. Et contrairement � Tabbou et ses camarades qui, convaincus de l�impossibilit� pour eux de �renverser la vapeur�, opteraient pour la mise sur pied d�un autre cadre politique, Zenati et ses pairs ne l�chent pas prise et ne comptent pas abdiquer devant le rouleau compresseur de l��quipe d�Ali Laskri. Pour ce faire, ils ont entam� depuis des semaines, la structuration de leur mouvement avec la d�cision prise, ce samedi, � l'occasion d�une r�union tenue � Akbou, dans la wilaya de B�ja�a, de se doter de structures horizontales souples avec comme porte-paroles Mustapha Bouhadef et Djamel Zenati. Ce dernier, infirmant l�information selon laquelle le mouvement aurait d�cid� de prendre part aux locales du 29 novembre prochain, dira que le conclave a convenu de laisser aux militants de plus en plus nombreux, dira-t-il, � rejoindre la dissidence, le libre choix de prendre part ou pas � cette joute. Il a tenu � pr�ciser que leur combat est d�abord politique, celui de restituer au FFS ses id�aux que l�actuelle direction a pervertis. Une direction que l�ancien bras droit de Hocine A�t-Ahmed ne m�nagera point, l�accusant de muer le FFS �en une caserne o� la militance a c�d� la place � l�esprit et au r�flexe militaires�. Et � notre interlocuteur d�expliquer, en parlant de la campagne de structuration du parti men�e ces derniers temps par l��quipe de Laskri que �bien des client�les ont �t� enr�l�es au moment o� les v�ritables militants ont �t� chass�s�. Et � Zenati de l�cher que �le FFS est politiquement � la d�rive, strat�giquement dans l�impasse et au plus bas concernant les �nergies militantes pourchass�es pour laisser la place � d�ex-indicateurs�. Il regrettera que l�actuelle direction du parti n�ait pas tir� les le�ons des derni�res l�gislatives en se rendant otage de �l�agenda du pouvoir qu�elle a adopt�. Ne se contentant pas de ce constat qui lui fait rappeler, avec beaucoup de nostalgie, la belle �poque o� le parti se faisait respecter pour la constance de ses positions, l�ancien d�put� de B�ja�a fera savoir que son groupe planche actuellement sur la pr�paration d�une conf�rence nationale pour la construction de l�alternative d�mocratique. Un appel sera incessamment lanc� � l�adresse de toutes les forces patriotiques � l�effet, dira-t-il, de d�passer cette �tape cruciale o�, selon lui, �le pays est � l�arr�t pour �tre laiss� � la seule merci d�un homme, de surcro�t finissant, qui fait que, conjoncture mondiale et r�gionale oblige, il est menac� aussi bien comme nation que dans ses territoires�.