Pour le pr�sident de la cellule d�assistance judiciaire pour l�application de la Charte pour la paix et la r�conciliation nationale, ma�tre Azzi Merouane, le dossier des disparus n�a jamais �t� clos pour qu�il soit rouvert aujourd�hui par un groupe de travail onusien. L�avocat r�pondait ainsi � la derni�re annonce du haut commissaire des Nations unies aux droits de l�homme relative � une prochaine visite d�un groupe de travail onusien pour ouvrir le dossier des disparus en Alg�rie pendant la trag�die nationale. Ma�tre Azzi qui s�exprimait, hier, lors d�une conf�rence de presse organis�e par le quotidien sur le dossier de la r�conciliation nationale et sa contribution � la stabilit� sociale, a indiqu� que le dossier des disparus est un dossier politique qui est utilis� par certaines parties pour faire pression sur l�Alg�rie. L�Organisation des Nations unies, souligne ma�tre Azzi, veut enqu�ter sur la base d�informations fournies par les associations des disparus et qui accusent les services de s�curit� d�avoir �t� impliqu�s dans cette affaire. L�intervenant a indiqu� que parmi les 6 541 dossiers relatifs aux personnes disparues, 6 400 familles ont �t� indemnis�es. Les reste, soit 24 ou 25 familles refusent cette proc�dure et demandent la v�rit� sur ce dossier. �Ces familles ont un lien avec les associations des disparus qui font un fonds de commerce avec ce dossier. Certes, ces familles ont droit � la v�rit� mais je refuse qu�elles utilisent ce dossier comme fonds de commerce� a indiqu� le conf�rencier. Ce dernier s�interroge pourquoi cette organisation onusienne ne s�int�resse pas aux autres cat�gories de personnes touch�es par la trag�die, notamment les femmes viol�es et les enfants n�s au maquis. Ma�tre Azzi, qui reconna�t que la Charte pour la paix et la r�conciliation nationale a occult� plusieurs cat�gories touch�es par la d�cennie noire, a indiqu� qu�il a envoy� en mai dernier un rapport au pr�sident de la R�publique lui demandant de prendre des mesures compl�mentaires pour prendre en charge ces cat�gories de personnes. L�avocat plaide pour un cadre juridique ind�pendant ayant pour mission la prise en charge de ces cat�gories. Par ailleurs, dans le but de r�gler la situation civile des 500 enfants n�s au maquis, la cellule d�assistance judiciaire pour l�application de la Charte pour la paix et la r�conciliation nationale a demand� d��tablir un test ADN. Cette derni�re n�a toujours pas re�u de r�ponse.