Les investisseurs nationaux et internationaux ont rendez-vous en octobre prochain pour un colloque qu�organiseront le R�seau des Alg�riens dipl�m�s des grandes �coles et universit�s fran�aises (Reage) et l�Association internationale de la diaspora alg�rienne (Aida). Objectif : faire conna�tre les opportunit�s d�investissements en Alg�rie. Nawal Im�s - Alger (Le Soir) - Plac�e sous le th�me de �Alg�rie : potentiel de croissance et opportunit�s d�investissements �, la rencontre qui se tiendra � Paris regroupera des responsables de grandes entreprises alg�riennes. Les grands noms de l��conomie s�y retrouveront pour faire part des possibilit�s d�investir en Alg�rie. Des �success story� y seront racont�es pour motiver la diaspora � venir investir en Alg�rie. Les participants trouveront dans cet espace des r�ponses � leurs questions : quels sont les secteurs promoteurs, hors hydrocarbures ? Quels sont les avantages � tirer en rentrant dans un �cosyst�me ? Comment y entrer et s�y maintenir ? Comment en faire un tremplin pour se positionner � l�international ? D�j� une vingtaine de membres de la Conf�d�ration alg�rienne du patronat (CAP) s�y sont inscrits. Son pr�sident, Boualem Merrakech, plaide pour la cr�ation d�un lien entre les communaut�s et pour une coop�ration intense mais pragmatique avec la diaspora. Cette derni�re fait-elle part de son int�r�t pour l�Alg�rie ? Oui, r�pondent les organisateurs de l��v�nement. Abdelouahab Rahim, vice-pr�sident de Aida, explique qu�il s�agit de convaincre cette diaspora � s�impliquer davantage en Alg�rie. Le climat des affaires est-il pour autant favorable ? Fatah Ouzzani, le pr�sident de Reage, estime que son association n�avait pas vocation � se prononcer sur une disposition prise par le gouvernement alg�rien. Il indique qu�� titre personnel, il consid�re que la r�gle 51-49 mise en place par l�Etat n��tait pas une entrave et que plusieurs pays l�avaient d�j� impos�e sans que cela fasse fuir les investisseurs potentiels. Sma�l Chikhoun, le vice-pr�sident de Aida, a �voqu� certaines difficult�s qui pourraient �tre � l�origine de r�ticences. Il dit ne pas comprendre pourquoi des experts portant la double nationalit�, par exemple alg�rienne et am�ricaine, ne pouvaient �tre r�mun�r�s en devises pour un travail effectu� en Alg�rie. De telles pratiques, dit-il, peuvent faire fuir d��ventuelles personnes qui seraient en mesure d�apporter leur expertise en Alg�rie. Cela n�emp�che, n�anmoins, pas une forte d�l�gation d�hommes d�affaires am�ricains de faire bient�t un d�placement en Alg�rie. Ils sont issus de domaines d�intervention divers � l�exemple du transport, de l��nergie ou de l�agroalimentaire.