Par Kader Bakou Djamel Sabri est pass� mardi soir dans une �mission de la Cha�ne IV de la T�l�vision alg�rienne. �Joe� n�a pas chang� depuis ses d�buts dans les ann�es 1980, avec le groupe chaoui, les Berb�res. Lui qui n�aime pas les apparences est venu mal ras�, car le plus important chez lui, c�est le mental pas le physique. Quand il parle, il s�exprime souvent avec d�amples gestes. De temps en temps, il part d�un franc et bruyant �clat de rire. Djamel Sabri, tout en discutant, pose une casquette sur sa tignasse blonde, l�ajuste, puis se ravise et l�enl�ve pour la remettre sur la table pr�s de lui. M�me s�il estime qu�il a d�j� tout dit dans ses chansons, il est toujours franc et direct et dit tout haut ce qu�il pense. L�enfant d�Oum-El- Bouaghi a un jour dit � un journaliste qui lui avait fait remarquer que �quatre albums dans une vie artistique �, c�est peu : �Quand je n�ai rien � dire, je ne dis rien. Je ne fais que ce que j�aime. J�arr�te net d�s que �a ne me pla�t plus. Je suis tr�s c�ur, si je puis dire, les hanches, ce n�est pas mon truc. Je ne vends pas, je t�moigne et je donne sans attendre une contrepartie. �a ne veut pas dire que je suis gentil, c�est juste un principe.� La parole du Chaoui est comme les balles du �bachtola � (pistolet)� K. B.