La sc�ne politique nationale s�est enrichie d�une nouvelle entit� avec la naissance officielle d�un nouveau parti, le Front alg�rien pour le d�veloppement, la libert� et l��galit� (Fadle). M. Kebci-Alger (Le Soir) - C��tait hier au niveau de la caf�t�ria de la salle Atlas, � Alger, � l�occasion de la tenue du congr�s constitutif de ce parti. Son promoteur, Tayeb Yennoune, chirurgien dentiste de son �tat, exer�ant � son compte � Ch�raga, dans la banlieue ouest de la capitale, le d�crit, dans son allocution d�ouverture des travaux, comme un parti nationaliste du centre qui tire ses valeurs de celles contenues dans la proclamation du 1er Novembre 1954. Ligne directrice qui ne pouvait �tre autrement pour cet ancien, tr�s ancien militant du FLN, pour y avoir �v�g�t� 43 ans durant avec comme dernier statut celui de membre du comit� central juste avant le tout dernier congr�s ordinaire du plus vieux parti de la sc�ne politique nationale. Un parti dont il dit ne garder que de tr�s mauvais souvenirs en d�pit de ce long parcours en son sein pour �tre devenu, regrettera-t-il, �le r�ceptacle des opportunistes de tous acabits�. Et de justifier son option pour un nouveau parti politique par l��chec des maintes actions de redresser la barre. �Nous avons tent�, en compagnie de camarades, de changer les choses mais c��tait compter sans l�ent�tement de la nouvelle direction du parti � arrimer ce dernier au milieu des affaires�, dira-t-il. Yennoune, qui affirme ne pas avoir comme obsession la conqu�te du pouvoir, dira imprimer � son parti une d�marche autre que celle des partis existants. Comment ? En prenant acte des lois en cours tout en s��vertuant � les faire changer au besoin. Comme celle, sordide, � ses yeux, li�e au syst�me des quotas adopt�e concernant la repr�sentation f�minine dans les assembl�es �lues. �C�est tout simplement une loi discriminatoire � la fois envers les femmes par rapport aux hommes et par rapport aux femmes elles-m�mes. � Et de vouloir comme comble du ridicule le fait que cette loi a induit comme f�cheuse cons�quence, dira-t-il, que �30 femmes d�put�es de l�actuelle Assembl�e sont des femmes de m�nage et des analphab�tes�. Une gifle cinglante aux femmes intellectuelles et elles sont nombreuses � avoir tourn� le dos, comme la majorit� des citoyens, � la chose politique du fait que pour tout ce beau monde, exercice politique rime avec mensonge, tromperie et hypocrisie. �Ce qui est totalement faux�, affirmera notre interlocuteur pour qui le d�fi de son parti est de �r�habiliter la militance loin de tout dogme ou extr�misme.�