Les corps communs du secteur de la sant� reviennent � la charge. Ils ont entam� hier une gr�ve qui prendra fin demain � l�appel de la Commission nationale des corps communs sous l��gide de l�UGTA. Ils revendiquent la r�vision de leur statut, qui, disent-ils, les a l�s�s. Nawal Im�s - Alger (Le Soir) - Reprise de la contestation dans le secteur de la sant�. Les corps communs (agents administratifs, femmes de service, agents de s�curit�) ont repris hier leur cycle de gr�ve en r�ponse � l�appel lanc� par la Commission nationale des corps communs sous l��gide de l�UGTA. Au niveau du CHU Mustapha, les 2 000 corps communs ont r�pondu massivement � l�appel de leur coordination. Munis de pancartes, ils se sont rassembl�s devant la porte d�entr�e principale de l�h�pital qui a d�ailleurs �t� ferm�e par les forces de l�ordre par crainte des d�bordements. Le piquet de gr�ve organis� par les corps communs a provoqu� une grande pagaille aux alentours du CHU en raison de l�impossibilit� des v�hicules d�y acc�der. Les corps communs repr�sentant diff�rentes cat�gories ont, jusqu�� midi, cri� leur col�re et r�clam� que la plateforme de revendications soit prise en consid�ration par la tutelle. Ils revendiquent la r�vision du statut qui, selon le repr�sentant des travailleurs en gr�ve, a beaucoup l�s� les corps communs, la r�vision du r�gime indemnitaire, la g�n�ralisation de la prime de contagion qui, disent-ils, doit �tre g�n�ralis�e � l�ensemble des cat�gories. Ils d�plorent le blocage de cette derni�re en d�pit d�un dossier qu�ils disent ficel� mais toujours au niveau du minist�re des Finances. La Commission nationale des corps communs r�clame �galement l�int�gration du personnel en contrat ind�termin� et ceux pay�s � l�heure. Le repr�sentant de la section syndicale du CHU Mustapha dit craindre �galement pour les postes d�emploi de certaines cat�gories en raison de la tendance au recours � la sous-traitance dans plusieurs domaines comme celui de la s�curit� ou du nettoyage. Bounar Saci expliquait en effet que beaucoup d�emplois seraient menac�s si cette tendance se confirmait. De son c�t�, le secr�taire g�n�ral de la Commission nationale des corps communs explique que les contacts avec la tutelle n�ont abouti � aucun accord.