La pomme de discorde �tait l�argent des �uvres sociales, selon Djilali Hamrani, ancien pr�sident de l�Union nationale des employ�s de la formation et de l�enseignement professionnels et actuel secr�taire national charg� de l�information au Snapap. Lyas Hallas - Alger (Le Soir) - Il a accus� El Hadi Khaldi, ancien ministre du secteur, d�avoir mis en veilleuse la commission de concertation avec le Snapap institu�e par son pr�d�cesseur, et privil�gier l�UGTA comme partenaire social. �D�s son installation, El Hadi Khaldi a donn� instruction aux chefs des �tablissements de la formation et de l�enseignement professionnels pour casser le Snapap. C�est un partisan du parti unique, et il a tout fait pour museler le pluralisme syndical dans son secteur �, a ass�n� M. Hamrani. C��tait hier, lors d�une conf�rence de presse anim�e par l�actuel pr�sident de l�Union nationale des employ�s du secteur de la formation et de l�enseignement professionnels, Messaoud Bouraghda Omar. Ce dernier a d�nonc� la fermeture des portes du dialogue, �tradition� plut�t entretenue par le successeur d�El Hadi Khaldi, Mohamed Mebarki, et annonc� la tenue d�un sit-in devant le minist�re de tutelle pour le lundi 19 novembre 2012. Un rassemblement qui pr�c�dera d�autres actions envisageables � une gr�ve n�est pas � �carter � si le minist�re �ne r�pond pas favorablement � la demande du syndicat de rouvrir les portes du dialogue �. Dans son intervention, Bouraghda Omar a soulign� que le syndicat a d�j� eu � correspondre avec l�actuel ministre � ce sujet mais, en vain. Il est n�anmoins revenu sur la plateforme de revendications d�pos�e par le syndicat en juillet 2009 et qui n�a eu, jusqu�ici, aucun retour d��cho si ce n�est l�exclusion du Snapap de tout dialogue entre l�administration et le partenaire social. Il s�agit, entre autres, de redynamiser la commission de concertation, de r�viser le statut particulier du corps enseignant et aussi leur r�gime indemnitaire, d�int�grer les contractuels dont certains travaillent dans le secteur depuis 20 ans sans que l�administration n�ait jug� utile de les titulariser, de c�der les logements de fonction � leurs usagers, etc.